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Nox de beaufroi

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Nox de beaufroi
Lun 6 Mai 2024 - 18:12
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S’il y’a bien quelque chose d’ingrat, de fielleux et de mauvais, c’est le temps qui passe et qui reviendra jamais. Une vraie gageure ce truc. Je me bats contre cet ennemi, autant que contre les capitalistes assumés, les égoïstes éhontés, les gestes calculées, et les faux semblants. Un peu de nerf que diable ! Hissons nos couleurs et partons à l’aventure, rencontrer ce monde qui nous tend les bras. Voilà ce qu’il avait du vouloir dire … Qui ? Gold D. Roger bien sûr, le seul et l’unique. Le trésor sacré ca met du beurre dans les épinards, mais la vraie trouvaille, elle vient du sang et de la sueur qu’on déverse, de la famille que l’on se construit avec des gens trouvés et triés sur le tas, partageant une vision et un idéal … Je pars dans ces diatribes philosophiques avant qu’un un petit gars me bouscule de l’épaule en paradant tel un paon. Avec mon vieux ciré de la marine complètement élimé et mes lunettes rondes, j’ai l’air de peu de choses… Et il ne s’excuse même pas, le malandrin ... ! C’est quand je vois l’uniforme porté fièrement, les bottes cirés de première main et d’une facture couteuse, ainsi que le symbole de la marine que tout devient clair.

Ils paradent pour mieux camoufler l’échec que cette ville leur impose. Qu’une seule famille, tapie dans l’ombre, leur inculque. Une déculotté qui prend source dans l’avidité. Pourtant, amasser les richesses ne donne pas plus de prérogative sur le temps que l’on passera sur cette terre, dans ce monde aux dangers aléatoires. Aux trajectoires convexes. Aux tragédies connexes. Toutes ces couleurs qui se mélangent et qui s’imbrique pour donner un Kaléidoscope dont chaque rayon de lumière s’entrechoquant dans notre champ de vision, donne un nouvel axe, une nouvelle façon de voir les choses et les gens.
Je parle peu. J’agis beaucoup. Généralement c’est ce genre de type dont on devrait se méfier. La troupe de Marines, pour autant, ne semble pas me prendre au sérieux. Ainsi soit-il. Je n’ai ni le courage ni l’envie de briller aujourd’hui, ni les moyens d’imposer mes dogmes, et mes croyances. D’ailleurs, le faire serait contraire au vent de liberté que je suis venu chercher à Logue Town.

Bien entendu, je ne suis pas là que pour le tourisme, à n'en point douter.

Devant l’immense gibet, le dernier vestige d’une époque révolue dont j’aurai aimé connaître un peu mieux les valeurs. En soit, je pouvais très bien continuer ton œuvre, Roger. Je pense qu’on est du même bois, fais d’une même fibre, capable de redresser les tords tout en créant une utopie bordélique ou chacun ferait ce qu’il a envie, et non ce qu’il doit faire. Sus aux despotes, sus aux corrompus, sus à tout ce système qui déraisonne, mais toujours en laissant la voie libre pour larguer les amarres, camarades ! Je ne suis pas un révolutionnaire.

Juste un pirate qui a l’arme solidaire, dirons-nous. Elle me démange quand je vois des injustices. Elle me donne carrément des sueurs froides. C’est presque pathologique.

Pendant ce temps là, on voit fleurir la pègre et le crime à tous les coins de rues. Plus vraiment le quartier que c’était dans le bon vieux temps, mais on va encore dire que je suis un éternel insatisfait doublé d’un fieffé aigris.

- C’était un sacré bonhomme hein … Fait une voix derrière moi. On en fait plus des comme ça … De nos jours, tous des fragiles qui savent plus ce que c’est l’honneur …. Surtout dans ce quartier … Elle cause beaucoup la vieille dame à l’air parcheminé par le temps, comme figée dans une expression contrariée. Elle a pas tord après, c’est vrai que depuis, on a oublié nos bonnes manières, mais bizarrement, je ne me sens pas viser par ses paroles … Elle fait un geste de mécontentement devant mon long silence réprobateur et repart dans la brume matinale.

Les jeunes font bien ce qu'ils peuvent pour suivre la voie de leur aînés, alors autant ne pas les blâmer pour un défaut d'éducation, ou d'expérience. Regardez, aujourd'hui, je me suis encore embarqué dans une histoire à cause de mon cœur tendre. Voilà pourquoi je suis planté là, comme un con, attendant mon informateur. Quelqu'un avait actionné ses ficelles, et demander à retrouver une jeune fille, dont j'attends la description et autres renseignements, pour la ramener chez ses parents.

Sa mère, en pleure, m'a supplié de lui ramener sa gamine, seule souvenir de son mari décédé, et plus chère qu'un diamant à ses yeux. Même qu'elle ne doute pas qu'une bande soit derrière tout ça, car sa fille est une enfant modèle. Ca, je le crois moyen. Tout le monde a ses parts d'ombres, mais que voulez vous, je ne résiste pas à la sensiblerie et aux Berrys gagnés facilement.

C'est donc devant le gibet que j'attends celui qui doit m'amener à mes appartements fournis jusqu'à ce que je retrouve Alcestes, qu'elle est fuguée, ou qu'elle soit retenue prisonnière ne change pas mon salaire, j'espère donc que cela soit facile, rapide et sans bavures. Pour le reste, je ne suis pas exigeant, un excellent chianti et deux trois cigares de South Blue m'iront parfaitement, et me donneront satisfaction.
Orphe

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Orphe
Mar 14 Mai 2024 - 18:05
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Une vie qui ne la satisfaisait pas forcément il fallait dire, bien qu’elle pouvait librement vagabonder de magasin en magasin sans qu’on ne la dérange … Quelque chose la dérangeait particulièrement depuis quelque temps. Cette faim qui ne s'assoupit jamais, cette envie d’accomplir quelque chose de plus grand malgré cet horrible nœud logé en plein cœur. Orphe avait en effet cette peur constante que son passé puisse la rattraper. Et elle était pertinemment consciente que si on l’attrapait enfin– c’était fini, retour immédiat dans la tour où elle serait coincée à tout jamais.

Occasionnellement, ce genre de cauchemars la rattrapait. Elle se réveillait en trombe, trempée dans sa propre sueur. Cette nuit sombre, cette lourde pluie qui ne s’arrêtait pas. Le visage de sa propre mère qui, du bout de son lit, l’observait sans bouger un muscle, la lune éclairant à peine la moitié de son faciès. Tout ça pour dire que Orphe souhaitait plus que tout s’en aller de Loguetown, mais ce pari troublant lié à sa liberté la terrifiait à un point sans précédent. Mais elle était bien avec Drucilla et Ayumi, sa seconde famille– non, sa vraie famille.

“ ‘Vous fera 30 berries ! ” La voix rauque du commerçant résonnait alors à travers un mini escargot-micro. La jeune femme soupira de plus belle, c’est tout ce qu’elle pouvait faire de toute façon. Soupirer. La transaction se fit et elle attrapa son petit sac avec dedans un joli haut bleu avec une paire de boucles d’oreilles en argent.

C’est vrai qu’elle était pas mal tendue la belle, à s’inquiéter toujours de ce qui pourrait se passer si elle ne regardait pas trois secondes par-dessus son épaule. Bon, elle avait un programme à tenir. Drucilla, sa “grand-mère” ainsi que la gérante du Jelly Roger, l’attendait pour un autre service à la taverne. Mais tout juste avant cela, Orphe devait s’arrêter à son magasin fourre tout où elle pouvait ré-approvisionner son matériel de cartographie. Et un peu plus loin acheter deux trois livres à la librairie du coin, dont l’un se prénommant : “ GrandLine ou les tracas des 1001 courants marins”. Rien ne l’empêchait de voyager sur place après tout …

Une demie heure plus tard, après avoir trouvé son bonheur dans la librairie. Orphe fourra tous ses achats dans sa bandoulière à part le livre en question qu’elle commença sans gêne à feuilleter dès sa sortie de la librairie.Mais elle percuta quelque chose, quelqu’un plutôt, de plus grand, une épaule lui fit perdre controle de son livre qui vint s'abattre par terre.

“ Ah– vous pourriez faire plus gaffe ! ” S’exclamait-elle sans gêne en se baissant pour ramasser son livre. “ Vraiment sans manière. ”

Lorsque son regard croisa celui de son agresseur, elle recula d’un ou deux pas, les joues toutes rouges. Plus grand, plus imposant, ouais c’un homme quoi, avec des lunettes. Bien que Drucilla lui disait toujours d’utiliser ses charmes à la rencontre d’un joli garçon ( chose qu’elle ne faisait que lorsque le client était bourré pour qu’il consomme encore plus ), il y avait quelque chose qui clochait chez lui, elle ne pouvait pas pointer du doigt ce que c’était.

“ Vous pensez bouger du chemin à un moment ou bien ? ” Disait-elle, livre fermement contre elle avant de forcer le passage dans la petite rue.
[Tenue du jour]

Spoiler:


Dernière édition par Orphe le Lun 20 Mai 2024 - 3:13, édité 2 fois
Nox de beaufroi

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Nox de beaufroi
Sam 18 Mai 2024 - 23:57
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La tête dans la lune, irrémédiable mal adroit, ça oui. Par contre je suis bien élevé, moi. Mes lunettes dégringolent de mon nez aquilin, je les rattrape d’une main agile et experte, du bout des doigts, pour les remettre instantanément. Le temps que je fasse la mise au point sur ce qu’il venait de se passer, légèrement dans le flou, voilà que la demoiselle excentrique me regard en rougissant, comme si je venais de faire un truc louche. Je vérifie mes poches avec un air ahuris … Non, je n’ai pourtant laissé aucun canon ou autres armes dépasser de mon falzar ou de mon manteau. Décidément les femmes sont un mystère obscure et bel et bien opaque à la plupart d’entre nous. J’en fais partie.

- Madame, ce sont les gens en mouvement qui doivent regarder devant eux … Que je place in extremis avant qu’elle ne me bouscule une nouvelle fois avec ses grands airs. Boarf. Ce que j’en sais moi, les gens de East étaient décidément bien étranges. Puis là, j’ai le déclic. Enfin c’est bob qui a le déclic en premier …

- Z’êtes fort ?
- Je suis fort Nox.

Un petit hochement de tête entendue entre nous, et nous échangeons quelques bribes de paroles pendant que nos mains s’activent en coulisses en quelque sorte. Je regarde l’escarphoto de ma cible. Elle me dit vaguement quelque chose …. Une cousine peut être ? Une ancienne conquête ? Non, c’est bien la furie qui m’avait bousculé par deux fois. Méchante fille. Tu vas comprendre que parfois, les cages dorées sont le mieux que l’on peut espérer lorsque l’on a aucune manière ni savoir vivre et encore moins la survie dans le sang. C’est vrai quoi, si j’avais été un chaud de la gachette, sin elle me chatouillait autant que mes ennemis d’hier et d’aujourd’hui, alors elle aurait été dans de beaux draps.

Sa situation n’est pas enviable, mais il faut parfois savoir faire contre mauvaise fortune bon cœur, sans dec’. Est-ce que cette jeune écervelée pense à ses parents ? A sa mère éplorée ? Quand on sait qu’un grain de sable peut faire sortir la roue de son ornière, on apprend à se méfier des possibles et inimaginables choses qui peuvent arriver.

Je suis donc la piste fraiche, mes lunettes à double foyers me permettant de voir facilement les marques que font ses chaussures de bourgeoises a semelle compensées et reconnaissable entre mille. C’est le nez sur le sol comme un limier chassant sa proie, que je m’heurte à un mur. Ce que je croyais être un mur. C’est en effet un être humain qui me rend deux fois ma taille, un de ses bras c’est deux de mes cuisses, et trois autres loubards à l’air « redoutables » lui emboitent le pas …

- Messieurs ? Que puis-je pour vous ? Un petit peu de rhum ? Une piécette pour les plus démunis ? Voilà que je leur donne une chance de s’en sortir en un seul morceau, et tiens toi bien public, ils choisirent la deuxième option… Alors comme ça on suit les jeunes filles pour leur f’aire d’trucs louches ? T’sais ce qu’on leur fait au gars dans ton genre ? J’hausse les épaules et rétorque du tac au tac : Non, par contre je sais ce que je fais aux abrutis de votre gabarit … Je remonte mes lunettes dans un geste mille fois répété … J’arme mon pistolet en repoussant mon vêtement de cuir, attrape Amour et tendresse par le manche, et presse la gâchette à bout touchant.

Le plus grand s’écroule au sol, tandis que les trois autres déchantent vite, se demandant quoi faire maintenant que le chef de bande est caput.

incompréhension auquel je réponds par mon fameux laïus : Vous savez dans la vie y’a celui qui a des flingues chargés, et puis y’a les autres, qui courent en espérant qu’ils iront plus vite que les balles … J’ai un sourire d’illuminé, et un jeu d’ombres et de lumières donne un couté opaque et fumée à mes lunettes … Ils fuient. Je les suis prudemment en espérant qu’il me conduirait directement vers la commanditaire de ce coup foireux foiré et fumé comme un saumon de North.

C’est dire qu’il était pas vraiment fut fut, le plan.

Au moins elle avait agit, et elle montrait les dents.

J’aime ça.
Orphe

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Orphe
Aujourd'hui à 4:05
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La bêtise était de croire que la jolie gonzesse était le petit agneau que l’on pouvait suivre sans répercussion … Sa paranoïa l’avait obsédé pendant tellement d’années que regarder par-dessus ses épaules était presque devenu un automatisme. Et elle savait très bien que prétendre auprès d’inconnus qu’un homme la harcelait ne mènerait pas à grand chose, si ce n’est qu’évaluer le potentiel du risque– ah elle secoua vite la tête de droite à gauche, cette façon de penser, de procéder… ça lui rappelait bien des choses, son ancien entraînement même qu’elle tentait tant bien que de mal d’oublier. Mais il fallait avouer que certaines choses traumatiques pouvaient s’avérer utiles, surtout dans ce genre de situation.

Donc elle accéléra le pas après avoir témoigné la scène, le premier qui tombe puis le reste s’enfuit comme des poulets à qui on menaçait de couper leurs têtes… Quelques passants dans la ruelle s’éloignèrent sous une cacophonie ahurissante, on pouvait même entendre l’un d’entre eux appeler la marine à voix portante. La respiration d’Orphe, elle aussi, commença à prendre le dessus sur son rythme cardiaque. Bon, ces hommes partirent à gauche, elle partit à l’opposé puis encore à gauche, à droite, dans une ruelle encore plus étroite que la première. Loguetown était décidément un méli-mélo de magnifiques grandes places avec des fouillis de bâtiments aussi grossiers les uns que les autres. Mais à force d’y vivre, on reconnaissait chaque recoins par de petits détails insignifiants: une porte mal fermée, une fenêtre pas bien alignée contrairement aux autres, une brique qui depuis quelques années semble vouloir s’émanciper de son mur.

Et puis vint un cul-de-sac, parfait. Elle sortit aussi vite que possible une épine  qu’elle gardait sous son bandeau et en quelques secondes, se plaça en hauteur en grimpant rapidement d’une brique à l’autre pour atteindre le creux d’une fenêtre fermée. Elle posa ses affaires sur dans un coin et attacha rapidement ses cheveux. Cachée dans un angle mort si jamais vous vous apprêtez à vous aventurer dans ce fameux cul-de-sac … Telle une pétale prête à tomber, elle attendait… attendait de se poser sur son assaillant silencieusement mais sûrement. Non, elle n’y retournera pas !

**Un Pirate ? Un mercenaire ? C’est donc à ça qu’ils veulent jouer ? Envoyer des gens capables de meurtres à tout va ?** Pensait-elle …

Et puis elle entendit des pas s’approcher, ces mêmes chaussures qui tapotaient le sol de manière délicate. Dans la volonté à ce que l’on ne l’entende même pas venir–  Puis cet homme apparut juste en dessus de la fenêtre où elle était située, réalisant pendant une demi-seconde le cul-de-sac. Orphe ne prit pas un instant de plus après s'être assurée que c'était bien lui, et se jeta sur les épaules de l’homme ! Profitant de l’effet de surprise, sa jambe gauche sur le thorax de l’homme tandis que son genou droit appliqua une certaine pression sur son omoplate droite, provoquant un déséquilibre le forçant à prendre quelques pas en arrière. Son épine de cheveux pointue,  maintenant pressée contre sa jugulaire.

“ T’es qui ? Qui t’envoie ? ” Déjà irritée -et surtout nerveuse-, la chaleur montait dans son visage. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas physiquement battue … Mais la pensée de perdre Drucilla et Asuka la terrifiait. “ Réponds ! ”
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