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Narrateur
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Admin
Lun 18 Sep 2023 - 17:08
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Anarchipel

Affiliation : Non-Affiliée

Superficie : Moyenne

Population : 76 000

Effectif Marine : 100

Effectif révo : 3000

Effectif pirate : 2000

Milice locale : 4000


Vous êtes ici chez vous. Littéralement. Car à Anarchipel, le concept de nationalité y est oblitéré. Toute âme, même de passage, venue traîner ses guêtres sur les îles de l’archipel, aura nécessairement le pouvoir décisionnel d’un citoyen sur place. Sur les îles, chacun peut ainsi influencer le vote d’une quelconque décision politique, que celle-ci se borne à l’administration d’un district ou d’Anarchipel tout entier.

On dira d’Anarchipel qu’elle est un projet participatif qui, bien que foncièrement tourné vers une politique où l’ordre apparaît absent, n’est cependant pas affilié à la Révolution. Si l’on trouve en ces lieux de nombreux membres de l’Armée Révolutionnaire, ceux-ci ne sont pas aux manettes pour autant. Ou du moins, ils ne le sont que partiellement, ne pesant sur les décisions politique qu’à raison du poids de leur suffrage.

Bien que les observateurs les plus lapidaires en viennent à considérer que pareil projet s’avère naïf et que, tôt ou tard, les îles finiront entre les mains d’une faction qui changera les loi pour s’arroger le pouvoir, il n’en est rien. Contrairement à Caravane, autre projet participatif ayant connu une fin déplorable, Anarchipel, en effet, a été fondé il y a près de deux siècles par Tristan Ildemen, alors très jeune scientifique, bien avant que ce dernier ne rejoignit les rang de New-Groseade. Ses exploits créatifs, alors embryonnaires en ce temps-là, furent conçus de bric et de broc pour façonner les îles toute entière.

Anarchipel, alors appelée Yblan au moment des faits, fut pourvue par Tristan d’automates rudimentaires, les Urnoirs. Des robots chargés de recueillir les suffrages de la population mais aussi, d’éliminer tous ceux cherchant à décider de quelque action politique que ce soit sans avoir préalablement eu recours au vote. Avec quatre-mille Urnoirs coordonnés, prêts à massacrer quiconque souhaite céder au despotisme, le coup d’état tient ainsi lieu de lubie inaccessible.

Tous les trente jours, les Urnoirs vont à la rencontre de la population toute entière – quitte à rentrer chez eux – afin de leur demander à qui ils accordent leur suffrage pour administrer l’archipel. Le même procédé se répète tous les quinze jours afin de porter au pouvoir le maire d’un des ilôts-cités d’Anarchipel. Qui ne vote pas est frappé par les Urnoirs jusqu’à ce que celui-ci change d’avis. Voter est en effet un devoir civique avec lequel les automates ne plaisantent pas. L’Administrateur ou le maire, une fois élu à la majorité relative en vingt-quatre heures, est escorté jusqu’à son office par les Urnoirs garantissant leur sécurité. De là, tous les trois jours, les élus sont tenus de présenter un projet de loi aux Urnoirs qui, une fois de plus, investiront les rues pour solliciter les votes de toute âme sur les îles. De ce fait, Anarchipel est sans cesse en proie au changement. Quiconque s’en va pour la retrouver cinquante jours plus tard peut ne plus la reconnaître.

Le paradis démocratique s’épanouit ici pleinement jusqu’à même révéler le bout des flammèches de l’Enfer. À Anarchipel, il n’y a aucune constitution, qu’elle soit orale ou écrite ; aucune protection des libertés individuelles. Si la majorité relative, au terme d’un scrutin, souhaite exterminer un groupe d’individus, aucune protection juridique ne mettra ces derniers à l’abri. Voterait-on pour établir légalement de telles prescriptions qu’un autre suffrage pourrait aussitôt voter pour l’abroger. Voilà, dans les faits, à quoi aboutit une démocratie pure et inaltérée dans ses attributions.

Les révolutionnaires cherchent à investir l’archipel en masse afin de pouvoir peser sur l’île sur la longue durée grâce à leur poids démographique. La majorité des habitants, cependant, se méfie d’eux et multiplie les mesures vexatoires et punitives à chaque scrutin pour les brider. Les lois votées jusqu’à présent – consultable dans chaque bâtiment public – permettent en effet à quiconque le souhaite d’éliminer les révolutionnaires et ce, dès lors où l’on fournit la preuve que ceux-ci en étaient. De quoi ainsi tempérer l’arrivée massive de révolutionnaires qui se sentent plutôt frileux à investir l’archipel considérant le contexte légal.

En outre, une présence minoritaires d’agents du Cipher Pol spécialisés dans la propagande œuvre à influer les décisions du peuple en se faisant passer pour des tribuns éloquents. De quoi largement fausser la liberté du vote sans enfreindre aucune loi.
Ainsi s’accomplit une démocratie véritable, lorsque le raisonnement derrière son aboutissement se trouve poussé jusqu’à ses ultimes extrémités.
Demosun
Demosun
Île très agréable d’Anarchipel, où le temps y est toujours radieux et où la pluie ne tombe qu’à la nuit tombée, beaucoup de touristes viennent ici pour y passer de courtes vacances. Courtes du fait que la présence des Urnoirs venus les solliciter tous les trois jours pour voter les agace relativement rapidement du fait de leur insistance. Le maire de l’îlot-cité de Demosun, renouvelé au pouvoir depuis plus de huit ans déjà, a réussi, par ses décrets municipaux, à prévenir les abus éventuels de chaque Administrateur se relayant au sommet d’Anarchipel. Ce dernier, ayant le pouvoir sur tous les ilots-cités, peut toutefois l’exprimer qu’à raison d’une fois tous les trois jours. La permanence du pouvoir à Demosun aura permis, tous les trois jours, de multiplier les mécanismes de protection légaux afin qu’il soit malaisé de les détricoter depuis le sommet de l’État. Mais il suffirait que le maire ne soit plus porté au pouvoir pour que, très vite, les choses s’enveniment.
   
Bariole
Bariole
Sur cet îlot-cité, l’aspect anarchique n’en ressort que mieux que partout ailleurs sur les archipels. Avec un assemblage d’habitations aux couleurs disparates et chaque suffrage accordant un peu plus de libertés individuelles aux administrés, la ville fait office de ravissant bordel coloré aux formes diverses, où tout ou presque y est autorisé du moment que les libertés individuelles d’autrui sont respectées. Il est possible ici, en effet, de souscrire à tout type de contrat entre les parties. Contrat dont les obligations ont une valeur impérative du moment que chacun les a ratifiées. Ces obligations, si elles ne sont pas respectées, appellent alors à l’intervention des Urnoirs pour les forcer à s’accomplir.

Bariole est aussi appelé le « Paradis Libéral », celui dans lequel viennent se vautrer tous les libertariens du monde entier.
On y trouve ici une station de radio-escargophonique tenue en sous-main par le Cipher Pol qui, grâce à cet organe de propagande massif, parvient à garder le contrôle de Bariole en sous-main.
Les Urnoirs
Les Urnoirs
Faits des tonneaux et de ferraille, fourmillant à travers les îles de l’archipel à raison de quatre-mille spécimens, les Urnoirs peuvent reconnaître les visages et partagent une mémoire collective afin de ne pas laisser les mêmes personnes voter deux fois pour un même scrutin. On les voit sans cesse cavaler dans les dédales de la moindre cité de l’archipel. Remuant et agaçants – car toujours à énoncer leurs questions ou leur requête de manière insistante et machinale – les Urnoirs font à la fois office de fourmis ouvrières et de fourmis guerrières. C’est eux qui recueillent les scrutins nécessaire à l’avancée politique d’Anarchipel, et eux qui appliquent les dispositions du pouvoir exécutif et judiciaire concentré en un même pouvoir.

Relativement forts à titre individuels, ils s’avèrent redoutables en ce sens où ils peuvent fourmiller par centaines sur une cible donnée de manière coordonnée. Tout Urnoir brisé est reconstruit dans l’heure par ses camarades à partir de tonneaux et matériaux de récupération. Nul ne peut alors renverser l’ordre établi à moins de les massacrer jusqu’au dernier.
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