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Namir Foghorn

Feuille de personnage
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Namir Foghorn
Admin
Mer 21 Fév 2024 - 10:10
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Namir était partie de Torino et de son école depuis maintenant plusieurs jours. Elle était frustrée de s’être trouvée là-bas pour sa première destination finale. Elle connaissait cependant la réputation de Réline Higlootoo. Une capitaine pirate qui savait faire fortune en pillant les navires marchands. La jeune femme avait besoin de se faire de l’argent, beaucoup et rapidement. Et quel meilleur moyen pour ça que de travailler pour celle qui faisait fortune à chacune de ses sorties en mer.

La ville était construite de différents matériaux, les quais de bois voisinaient l’acier et les toiles mitées. Les habitants vivaient pauvrement, pourtant la majorité se baladait avec un sourire sur le visage. Il faisait bon vivre sur Sélène pour les Sélèniens. La Syphanne se sentait comme un poisson dans l’eau dans cette atmosphère. La piraterie c’était toute sa vie, les sabres d’abordage, les pistolets, l’odeur de la mer… Elle tapota ses armes sur ses hanches en balayant la rue du regard.

— T’es nouvelle ? L’un des passants s’arrêta à ses côtés pour observer la cuisinière. Tu cherches du travail ?

Une offre pour faire partie d’un équipage. Ici, c’était comme ça que les gens trouvaient du travail. Néanmoins, la tireuse n’était pas ici pour faire partie d’un quelconque équipage. Elle foudroya l’homme du regard en sortant son arme de son holster.

— Ouais, je cherche du travail, mais pas avec toi. Elle posa la bouche de son arme sur le ventre du marin. Maintenant dégage avant que je ne te troue la peau.

Le pirate rit aux éclats en faisant claquer sa main sur l’épaule de la pirate. Il était amusé à l’idée de rencontrer de la résistance. Il se pencha sur elle pour lui parler en ne perdant pas sa morgue.

— Tu sais, tu fais une erreur ma petite. Il regarda ses ongles noirs avant de les frotter sur sa chemise et se relever en utilisant la blonde comme un support. Je vais devenir plus riche encore que cette connasse de Réline et tu t’en mordras les doigts.

Quelques regards se tournèrent vers le bedonnant qui partit en riant. Ici, il ne faisait pas bon de critiquer la meilleure capitaine de l’île. Elle était celle qui ramenait le plus de pain sur la table et qui remplissait les poches d’une bonne majorité de Sélène. Elle était une sorte de sauveuse. L’insulter n’était jamais une bonne idée.

Namir continua son chemin après cette petite altercation. Elle rangea son arme tout en gardant son pouce dans la boucle de sa ceinture, son pistolet à porter. Elle aimait l’atmosphère, mais il ne fallait pas vivre dans l’illusion non plus, c’était un monde de requins. Faire confiance ici était une erreur qui pouvait coûter cher. Pourtant, la cuisinière n’aurait pas changé cela pour rien au monde. C’était toute sa vie et elle ne se voyait pas vivre autrement. Quelques pas plus loin derrière elle, une dispute venait d’éclater, le pirate qui venait de tenter de la recruter était dans de sales draps.

— Eh ben alors le gros ? Un pirate malingre s’avança avec un couteau, un sourire mauvais sur le visage. Tu te moques de Réline ? Sur Sélène ? Tu sais ce qu’il en coûte non ?

Le golgoth ne rigolait plus et c’est en posant une main sur son sabre qu’il répondit.

— Je n’ai rien dit de faux. Son regard se fit noir alors qu’il fulminait. Je vais devenir un grand pirate, bien meilleur que tous ceux de South Blue !

— Tu penses ? Un autre se mêla à la conversation en s’avançant derrière le recruteur. J’ai plutôt l’impression que tu ne repartiras pas d’ici vivant, ou les pieds devant.

Une mêlée s’ensuivit, celui qui avait dit ce qu’il pensait un peu trop fort se fit submerger par plusieurs hommes et femmes qui lui sautèrent dessus. Tout fut fini en quelques instants. Les vautours se jetaient déjà sur la carcasse et en quelques instants, le corps nu de l’homme se retrouva à la mer pour nourrir les poissons. Ici c’était la loi du plus fort, Syphange était beaucoup plus civilisé. La piraterie sauvage amusait la demoiselle, mais elle n’était pas forcément habituée à ça. Elle avait besoin d’un remontant.

Elle s’installa à une terrasse pour prendre une chope de bière et avaler une gorgée. Elle savait qu’il allait mourir, mais pas que la capitaine Higlootoo n’avait même pas besoin de bouger le petit doigt pour que ses affaires soient réglées. Est-ce que cela pouvait devenir comme ça pour elle aussi ? À cette idée, un léger sourire s’afficha sur ses lèvres, ça ne serait pas pour lui déplaire.


Dernière édition par Namir Foghorn le Mar 2 Avr 2024 - 18:05, édité 4 fois
Sega Leblanc

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Sega Leblanc
Lieutenant
Sam 2 Mar 2024 - 16:33
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Encore une fois, le Lieutenant Leblanc s’aventurait seul sur une île qu’il savait hostile aux forces de l’ordre. Si grâce à son grade il possédait un équipage sous son commandement, il leur avait ordonné de rester sur le navire alors qu’ils approchaient de Sélène. Plus habitué à opérer en solitaire qu’en dirigeant des soldats, il ne loupait aucune occasion de mener sa barque en solo. Et justement, c’était en chaloupe qu’il était arrivé au port d’Erlib. D’après les informations qu’ils avaient pu glaner sur l’endroit, le Gouvernement Mondial ne possédait aucune emprise ou quelconque forme d’autorité ici, pire encore, elle semblait être gangrenée par la piraterie. Mais les pirates n’étaient pas le seul danger planant dans ses rues, les marchands de la Clique et leur mainmise sur l’île représentait aux yeux de Sega un plus gros problème.

Pas insensible à la situation de la population sur Sélène, évidemment qu’il aurait aimé être ici pour nettoyer ce bout de terre et en faire un endroit prospère et sécuritaire. Seulement ce n’est pas le cas, ce qui l’amène ici, seul en territoire ennemi, c’est uniquement une piste qu’il suit depuis plusieurs jours. Et cette piste porte un nom, Signoré Colombu.
Un criminel de la pire espèce, que Leblanc et ses hommes ont pu croiser sur une autre île et qui est parvenu à leur échapper après avoir causé mort et souffrance dans son funeste sillage. Pour le Lieutenant au bras cybernétique servant la justice et faisant de la protection des populations son crédo, qu’un tel homme puisse prendre la fuite après avoir commis le pire des crimes s’avérait être une cruelle défaite à ses yeux. Comme s’il manquait à son devoir, comme s’il trahissait ces gens qu’il avait juré de protéger. Il n’avait dès lors pas attendu les ordres de ses supérieurs hiérarchiques pour donner la chasse à ce meurtrier.

Il est comme ça, l’Officier trentenaire, la chaîne de commandement il s’en balance pas mal quand il s’agit d’enfermer un criminel. Il passe souvent comme un jeune arrogant se moquant des règles, un élément incontrôlable qui ne deviendra jamais un grand nom de la Marine avec un attitude aussi peu professionnelle, mais il s’en moque. Il ne porte pas ce manteau blanc d’Officier uniquement pour se faire bien voir des autres, il n’est pas devenu Marine pour se faire mousser par les civils, pour jouir d’un statut particulier, il le fait parce qu’il aime ça et qu’il a à coeur de défendre ceux qui n’ont pas les moyens de le faire par eux-mêmes. Et aussi parce qu’il adore l’action et l’adrénaline que ça procure, mais c’est une autre histoire.
— Eh ben, joli le bras ! La voix s’élève d’un coin sombre, depuis une ruelle baignant dans l’obscurité. Sega ne parvient pas à distinguer le visage de son interlocuteur, mais lui adresse un signe de remerciement couplé à un petit sourire faussement satisfait, gardant le silence. Probablement un pirate, qu’il se dit. Le Lieutenant a pensé à se délester de son manteau d’Officier avant de quitter son navire, afin de ne pas attirer inutilement l’attention sur lui. Pas besoin de se tracer une cible géante dans le dos alors qu’il cherche à repérer sa cible sans être repéré.

Ne connaissant rien de l’intérieur de Sélène, c’est avant tout un travail de repérage des lieux qu’il va lui falloir opérer. Prendre des informations, explorer un peu Erlib, déterminer les points sensibles d’accueillir des criminels cherchant à disparaître des radars de la justice. Et pour ce faire, rien de mieux que de se faire passer pour plus stupide qu’on ne l’est vraiment.
Et une occasion de jouer le parfait inconscient un peu benêt se présenta à lui, tandis qu’il poursuivait son chemin. Un groupe d'individus venaient de jeter un pauvre homme à la mer, laissant le soin à la faune sous-marine de se charger de sa carcasse. Visiblement, sur Sélène, les règlements de comptes se faisaient en plein jour et à la vue de tous. Plus facile à faire quand il n’y a pas de lois spécifiques, à vrai dire. Ou que ceux faisant la loi sont aussi pourris que ceux la transgressant. — Eh ben l’pov gusse ! ‘Lui avez pas filé d’fringues pour sa plongée ?! ‘Craignez pas qu’il chope un rhume au zboube en s’baignant nu comme un ver ?

Sega s’était rapproché l’air de rien, se grattant le fessier, feintant une stupidité évidente et une curiosité mal placée. Le genre de type à qui on a très envie de gentiment proposer de s’occuper de ses affaires et de changer de direction, ce que s’empressa de faire cet aimable inconnu à la dentition aussi fraîche qu’un morceau de fromage laissé au soleil un jour de forte canicule. — Qu’est-ce que ça peut te foutre ? Trace ta route minable, ou je t’envoie le rejoindre ! Délicieuse fragrance qui s’échappe de sa bouche de rottweiler enragé, Sega est pris d’une quinte de toux tant la puanteur lui est insupportable. — Non merci… j’sais pas nager moi ! J’barbote dans l’mare comme un William à l’ mer sur une épreuve d’nage dans Coco Landa ! Il ne rigole pas, en face. Il n’a probablement pas capté la subtilité de cette blague. Il n’a d’ailleurs probablement jamais assisté à une épreuve de Coco Landa. — Tu te foutrais pas un peu de ma gueule ? Tu sais qui je suis, pauvre type ? Non justement, il ne sait pas, mais c’est exactement ce qu’il cherche à savoir. — L’service d’nettoyage d’Erlib ?

La tronche du pirate se fend d’une expression colérique, il semble vexé. Mauvaise réponse, donc. — Je vais t’allumer la tronche jusqu’à ce que tu connectes bien l’information, comme ça la prochaine fois que croiseras ma route, t’oublieras pas.
— Oh d’solé l’ami si je t’ai vexé ! Je voulais pas ! Il mime la peur, cherchant à reculer de quelques pas, comme s’il craignait d’être passé à tabac. — J’veux pas d’ennuis moi, j’veux juste retrouver mon pote Signoré !
— Connais pas ton pote à la con. Dégage maintenant.

Totalement nerveux ces types ici, mais pas écervelés au point de laminer tout ce qui fait un pet de travers dans les dix mètres alentour à leur personne. Conscient qu’il a épuisé son capital chance avec ce groupe, Sega s’éloigne d’eux avant que ça ne dégénère. Il a tout juste fait quelques pas qu’un type le bouscule, suivi de près par quatre autres personnes. Tous les cinq ne font même pas attention à lui, affichant des regards noirs et semblant déterminés à en découdre. Intrigué, Sega les observe se diriger tout droit vers le premier groupe. Son intuition lui indiquant que les probabilités de collision entre ces deux groupes sont hautement élevées, il s’en va s’installer à la terrasse d’un bar non loin de là, pour profiter de la scène. Quelque chose lui dit que ça pourrait être intéressant.

Le meneur du second groupe, un homme à la peau d’ébène, grande carrure et large cicatrice sur le pectoral gauche, bouscule immédiatement le nerveux du premier groupe. — Espèce de petite merde, c’est toi qui a liquidé Rodrigo hein ?!
— T’as un problème avec moi ? Fous le camp si tu veux pas que je t’allonge.
— Je sais que t’as buté notre Capitaine ! Elle vous a vu faire.
Par elle, il entend sa camarade à sa gauche qu’il a désigné du coin de l'œil.
— J’ai refroidi un tas de merdeux dans ton genre, il va falloir être un peu plus spécifique mon gars… Dans son dos, ses camarades pirates sortent les flingues et les sabres, prêts à les utiliser si cette discussion houleuse devait empirer. Ils sont immédiatement imités par leurs opposants, qui ne sont pas venus uniquement pour accuser, mais bien venger la mort de leur Capitaine.
— Peut-être qu’avec du plomb dans la cervelle ça comblera tes trous de mémoire ? Tu l’as tué y’a même pas dix minutes.
— Oh… le gros était votre Capichef ?
Il affiche un sourire mauvais, ne montrant aucun regret dans son geste ni même de crainte des conséquences. — On dirait qu’on a un problème alors.

N’ayant rien manqué du spectacle, Sega affiche un sourire amusé en sentant la tension grimper en flèche. Désormais, le moindre mouvement brusque ou mot de travers va déclencher un joli concerto de plombs. Installé à la table voisine de cette femme à la chevelure immaculée qu’il a repéré en arrivant, il remarque que cette dernière porte une certaine attention à la scène également. — Ne clignez pas des yeux, ça va sentir la poudre d’un instant à l’autre… Qu’il lui adresse sur un ton amusé, très peu préoccupé par le sort de quelques pirates qui s'entretuent.


Dernière édition par Sega Leblanc le Ven 19 Avr 2024 - 21:39, édité 3 fois
Namir Foghorn

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Namir Foghorn
Admin
Jeu 7 Mar 2024 - 17:21
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Une bière fraîche à la main, la blonde regardait l’altercation devant elle. Elle riait sans bruit en voyant la situation s’envenimer toute seule. Elle connaissait tellement bien ce moment avant la tempête. La colère était là, mais rien n’éclatait, parfois même, rien ne se passait. C’était quand rien ne se passait que c’était le moins amusant, une bonne blague devait aller jusqu’au bout. Elle était passée maîtresse dans l’art de se mêler des affaires des autres pour mettre son grain de sel.
Elle se cala au fond de sa chaise, en avalant une gorgée. Les deux groupes se rapprochaient imperceptiblement l’un de l’autre. Elle leva alors sa bière au-dessus de sa tête.

— Au fait merci à votre capitaine ! Elle regardait celui qui lui avait jeté un coup d’œil. L’offre était tentante, mais je ne me voyais pas suivre un faiblard comme lui. Il méritait de mourir, s’il avait été plus fort, il ne serait peut-être pas en train de nourrir les crabes.

La cuisinière se mit à rire en suivant le groupe qui venait de tuer le capitaine. La colère monta encore d’un cran dans les rangs des pirates qui venaient de perdre leur chef. Un sabre sortit de son fourreau. Le quartier-maître ou second de l’équipage à la couleur d’ébène ne semblait clairement pas content.

— Tu devrais faire attention à ta langue si tu ne veux pas que je te la cloue sur la table ! Il sortit une dague de son dos.

Une arme lui bloqua la route en s’interposant entre l’homme à la forte carrure et la taverne. La dentition toujours aussi hasardeuse se rapprocha de l’homme qui recula face à l’odeur.

— Vous avez déjà embêté la demoiselle. Son sourire se fit plus mauvais. Vous n’allez pas recommencer quand même ?

— Occupe-toi de tes affaires !

L’ambiance devenait explosive. Pourtant, toujours pas de bonne bagarre comme elle aurait voulu en voir. Il fallait parfois faire le travail soi-même. Elle sortit son pistolet de son holster et visa. Une aiguille d’acier partie du canon qui transperça la jambe du basané. Il se retourna vers la jeune pirate qui venait de l’attaquer. Elle souffla sur le bout de son pistolet qui fumait à peine.

— On ne me menace pas comme ça. Elle plongea ses yeux glacés dans ceux du pirate qui la menaçait. Sinon, on en paie les conséquences.

— Salope ! Le golgoth sauta en direction de Namir qui le regardait faire.

Ce dernier se fit intercepter par un coup de pommeau dans la mâchoire. Quelques dents volèrent et il atterrit sur les planches du sol. Le groupe qui avait tué le capitaine rigolait en montrant le pauvre sur le sol.

— Eh ! Maurice ! On dirait qu’il a ta gueule maintenant avec tous les chicots en moins qu’y lui manque ! la femme qui venait de faire la remarque explosa de rire à cette pensée.

Et le combat éclata enfin. Des échanges de coups d’épée et parfois des coups de feu, mais rien de bien flagrant alors que le spectacle devant elle l’amusait.

— SSopez-moi scette pétaffe ! L’édenté se releva en attrapant son arme. Ze la veux vivante ! Ze veux la faire souffrir auffi.

Sans dire un seul mot, plusieurs se détachèrent du groupe pour se lancer sur la terrasse. Certains renversaient les tables pour se faire un chemin parmi les clients entre eux et la jeune femme. Un, plus téméraire, sauta pour atterrir sur la barrière et être le premier. Il était jeune, un peu plus que la pirate qui le regarda un instant avant de se détourner. Elle sortit son arme dans le même élan alors qu’elle portait sa chope avec sa main gauche. Elle ne regarda même pas sa victime alors qu’elle appuyait sur la détente. L’explosion de poudre surprit tout le monde alors que l’aiguille d’acier transperça l’épaule du garçon qui retomba à la renverse en perdant l’équilibre.

— Désolé, je vais pas te laisser faire petit. Elle finit son verre d’une seule gorgée et lança la chope sur ceux qui arrivaient. Eh ben alors ? Tu savais que ça allait péter et tu t’es pas préparé mon pote ?

Elle sortit sa deuxième arme en parlant à son voisin de table. Lui qui s’était aussi amusé de la situation ne semblait pas être prêt. Elle appuya sur sa gâchette pour tirer sur la masse qui s’avançait vers elle. Nouvelle aiguille qui se ficha dans un bras, la cible ne s’arrêta pas pour autant. Elle salua son compagnon d’infortune et sauta sur la barrière de sécurité où s’était trouvé le plus jeune il y a quelques secondes.

— Qui en veut ? Elle se tournait de tous les côtés pour faire face. Venez ! J’en aurais pour tout le monde !
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Dernière édition par Namir Foghorn le Mar 2 Avr 2024 - 18:06, édité 3 fois
Sega Leblanc

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Sega Leblanc
Lieutenant
Sam 23 Mar 2024 - 13:13
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— Eh bien… ça a dégénéré rapidement… Sega n’a même pas eu le temps de terminer sa pinte que déjà, les coups pleuvent dans tous les sens. L’élément déclencheur ne fut cependant pas celui sur lequel il avait misé en évaluant la situation. C’est non sans afficher une légère surprise sur son visage que le Lieutenant regarde la demoiselle, au préalable en pleine dégustation de sa bière, aligner les pirates comme des cibles mouvantes dans un stand à une fête foraine. C’est qu’elle est plutôt habile avec ses pistolets en plus, la diablesse. Les projectiles qu’elle utilise sont en revanche une autre petite surprise à l’esprit du Marine, qui cherche encore à déterminer de quoi il s’agit exactement. Ce qui est sûr en revanche, c’est qu’ils semblent aussi dangereux que les balles en plomb. — Me préparer ? Je m’étais préparé à observer depuis ma chaise, pas à ce que la bagarre arrive jusqu’ici !

En tant que simple spectateur, se désaltérant le gosier pendant que la racaille des mers s’entretue, voilà comment il s’était imaginé participer à ce bordel ambiant. Maintenant que la femme à la chevelure argentée avait ramené la violence jusqu’à la terrasse, plus moyen d’espérer de pouvoir boire sa bière sans être interrompu. Pire encore, voilà qu’un malheureux pirate retombe lourdement sur la table à laquelle le cyborg s’était placé, renversant sa pinte au sol et le mobilier par dessus. — C’est malin… qui va me la rembourser, hein ?
Certainement pas la petite furie qui arrose les cibles du haut de sa barrière, elle semble parfaitement se fondre dans le décor, comme un poisson dans l’eau. A croire que tant de violence et de sang versé ne lui font absolument pas peur. Ce n’est définitivement pas une civile ordinaire, mais qui est-elle vraiment ? Pas le temps de creuser la question, que la lumière du soleil semble soudainement disparaître, le Lieutenant Leblanc se retrouvant plongé dans l’obscurité menaçante d’une ombre imposante. Face à lui, un gaillard mal avisé, les bras levés au ciel et dans ses jolies petites mimines aussi grosses que des boulets de canon, une des tables de la terrasse. — Ah… C’est tout ce que trouve à dire l’Officier avant de se ramasser la table sur le coin de la tronche. Envoyé au tapis, à moitié sonné par le coup, le mobilier fracassé en deux sur le dos, il tente de se remettre du choc, mais son adversaire ne l’entend pas de cette oreille. Cette fois, c’est le corps du Marine qu’il soulève à bras levés. — Toi, je t’ai vu parler au Capitaine. Je t’ai vu en revenant de faire pipi. Tu es coupable. Je vais t’écrabouiller. Et d’un mouvement de bascule du haut du corps vers l’arrière, le pirate envoie valdinguer Sega loin derrière, au beau milieu de la rue.

Maugréant, celui-ci tente de se relever afin de ne pas servir de défouloir pour le golgothe qui l’a pris en grippe. Dans sa tête, une question qui le travaille. Est-ce qu’il l’a réellement vu tout à l’heure ou bien il est juste trop bête et le confond avec une autre personne ? Avec une masse pareille, même dans un coin en train de soulager sa vessie, il aurait dû s'apercevoir de sa personne s’il s’était trouvé dans le coin, non ? — Fais pas encore dodo, j’ai pas fini de t’écrabouiller, petite chose.
— Tu sais, c’est vachement insultant de se faire approprier de la sorte comme si j’étais un vulgaire objet duquel tu pouvais t’emparer !
— Pas compris tous les mots, t’es ennuyeux. Écrabouiller.
L’ennemi ne s’emmerde même plus à construire des phrases tellement la présence du représentant de la justice l’ennuie. Sega en a un pincement au cœur, comment peut-on être si simplet et pourtant si insultant dans sa façon d’être ? — T’aimes les gros câlins, pas vrai ? Laisse-moi te montrer comment je serre mes ennemis dans mes bras ! SPEAR SMASH ! Sega s’élance à pleine vitesse sur son adversaire, tête baissée et épaules vers l’avant, visant l’énorme bide du pirate. Impossible de rater le point d’impact avec autant de masse graisseuse qui s’y concentre. Avec brutalité, l’ancien Champion de Smash frappe sa cible d’un plaquage violent qui, habituellement, suffit à plier en deux l’opposant. Ici, la violence du choc ne couche pas le molosse, mais le repousse en arrière de plusieurs mètres, emmené par un Sega transcendé qui force sur ses jambes pour continuer de pousser le pirate toujours plus loin en arrière…

Quelques secondes avant l’impact avec la barrière de sécurité, Namir aura pu apercevoir l’imposante silhouette du forban lui foncer dessus, lui tournant le dos, les pieds glissant sur le sol. Quelques secondes seulement avant que le dénommé Bjorg, canonnier de l’équipage, ne s’encastre du haut de ses deux mètres vingt et ses deux cent kilos contre la barrière, la faisant voler en éclats à l’impact et repoussant toute chose se trouvant à proximité lors du choc. Le fracas de l’action suffit à couper momentanément tout élan à cette bagarre de rue, les différents protagonistes encore debout restant immobiles, muets, observant l’amas de corps, empilés les uns sur les autres au sol, à même pas un mètre d’une barrière éventrée. Sous une pirate à la crinière ébène, Sega qui tente de se sortir de là, repoussant du bras la belle ténébreuse, roulant ensuite sur le côté pour retomber sèchement au sol, grimaçant. — C’était pas une aussi bonne idée que je l’avais imaginé…


Spoiler:
Namir Foghorn

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Namir Foghorn
Admin
Mar 2 Avr 2024 - 18:02
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Namir se retourna pour voir un bibindome se diriger vers elle pour l’écraser avec la barrière qui l’accompagnait. Elle tira sur quelqu’un qui se rapprochait un peu trop et commença à sauter que déjà la boule de chantier s’écrasait sur le bois. Tentant de reprendre son équilibre du mieux qu’elle pouvait, elle préféra plonger dans l’eau plutôt que de tomber. L’eau glacée réveilla la cuisinière qui croisa plusieurs hommes-poissons et sirènes sous l’eau. Certains la saluèrent au loin tandis que la majorité s’éloignait d’elle. Armée, sous l’eau et ils voyaient ce qui se passait au-dessus de la surface, le tonnerre grondait. Ne voulant pas être mêlé à ça, il valait mieux se disperser.

La pirate enrageait, elle venait de perdre la face, ils devaient bien rire dans la taverne ou devant. Elle n’était pas n’importe qui, elle était Syphanne, une pirate de père en fils, de mère en fille, elle n’allait pas se laisser avoir par des amateurs de Sélène. Attrapant une de ses graines de bambous, elle la fit exploser directement dans l’eau de mer, dans sa main. Le végétal se mit à pousser directement dans sa main, prenant de la vitesse alors qu’il grandissait. Quelques secondes plus tard, la blonde perçait la surface de l’océan pour se retrouver à l’air libre.

— Ça fait du bien de pouvoir respirer ! Elle se tourna vers ceux qui se battaient toujours au milieu de la rue. Vous n’êtes pas d’accord avec moi les mecs ? Elle se mit à sourire de façon mutine en les regardant.

Déjà le bambou était en train de pencher pour s’écraser plus loin dans la rue. La jeune femme aux cheveux blonds sauta en prenant appui sur la tige et se retrouva à rouler sur le bois de la rue. Ses vêtements trempés lui collaient à la peau et lui donnaient froid. Pourtant, elle n’avait pas le temps d’être gênée par la chose. Déjà quelqu’un lui courait dessus pour la faire taire à jamais. Elle récupéra son arme pour tirer, mais la poudre était humide, impossible de la faire exploser. En grognant, elle inversa sa prise, attrapant son pistolet par le canon.

Le pirate face à elle l’attaquait avec son sabre, un revers puissant. La crosse de l’arme de Namir s’écrasa sur le poignet de son assaillant, stoppant le sabre. Avec sa main gauche, elle doubla d’une frappe descendante qui fractura la mâchoire de l’homme, faisant voler quelques dents en supplément. La cuisinière finit le travail en lui envoyant un coup dans les valseuses qui fit plier son vis-à-vis en deux et l’envoyer dans la mer. Personne ne l’entendrait crier là-bas. Elle jeta un regard noir à l’homme au bras de mal qui l’avait mis à l’eau sans le vouloir.
Elle lui rendrait la monnaie de sa pièce plus tard, elle se pencha pour récupérer les pistolets à la ceinture de l’homme et mettre ses graines dans les barillets.

— Eh ben alors, tu sais te défendre toi ! L’édenté avec une haleine de chacal se rapprocha d’elle alors que l’escarmouche continuait derrière. Tu sais, j’ai cru comprendre que tu cherchais un équipage.

— Ouais, mais tu devrais pas t’occuper de tes hommes ? Elle pointa la mêlée un peu plus loin.

— Eux ? Il partit d’un gros rire gras. Juste des mecs qui supportent aussi la patronne du coin, j’ai rien à voir avec eux. Il eut une petite grimace. Mais toi je te sens prometteuse, ça te dirait pas de finir ça et de bosser avec moi ?

— Désolé, pas intéressée, je cherche seulement à bosser avec Réline. La pistolero fit un geste de la main pour balayer la proposition.

L’homme la stoppa en posant son imposante main sur son épaule. Il serra un peu la prise pour montrer qu’il n’était pas là pour rigoler.

— Je te fais une proposition après t’avoir aidé et tu me dis non ? Il se rapprocha, lui faisant sentir autant son haleine que son odeur corporelle. Tu te foutrais pas de ma gueule ? Tu pourrais être plus reconnaissante.

— C’est toi qui as fumé leur capitaine, pas moi. Elle le foudroya du regard. Si t’as fait, une connerie la met pas sur mes épaules. Ait des couilles et assume. Maintenant tu me lâches, sinon je te troue la peau.

— C’est toi qui as déclenché tout ça ! Les yeux du porc roulaient dans ses orbites et il commençait à écumer de rage. Tu te foutrais pas ma gueule sale pute ! Sans toi on aurait jamais bastonné avec eux ?

La blonde explosa de rire, arrêtant les combats, tout le monde se tournant vers elle. Elle essuya une larme imaginaire avant de reprendre.

— Alors tu as encore moins de couilles que ce que je pensais. Le ton n’était plus amusé, il se fit dur et froid. Dernier avertissement.

— T’oseras jamais, tu te retrouverais avec tout le monde sur la gueule. Il se recula, faisant remonter son arme pour être sur ses gardes. Sois intelligente pour une fois dans ta vie et bosse pour moi. En plus le capitaine Higlootoo est pas là en ce moment, elle est en mer, tu te retrouves coincée sur ce caillou comme tout le monde ici.

— C’est vous qui êtes coincés avec moi et pas l’inverse. Elle tira alors une balle de green pop dans l’eau.

L’homme explosa de rire en voyant ce petit numéro.

— Et tu penses me faire peur avec ça ? Il se pencha en avant pour la regarder dans les yeux. Tu te foutrais pas de ma gueule ?

Nouvelle explosion pour répondre aux deux questions en même temps. Une aiguille d’acier se fait dévier alors que le pirate stoppait l’attaque. Le deuxième canon tira plusieurs salves dans l’eau. Des bambous remontèrent à la surface, transperçant le bois de la rue et des quais. Le pirate recula pour ne pas finir empalé.

— Je vois que t’as un ou deux tours dans ta manche, mais deux trois plantes vont pas te sauver, salope ! Il trancha les bambous pour se faire un chemin.

C’est alors que son bras remontait pour détruire les défenses de la cuisinière, qu’une plante carnivore géante remonta à la surface. La créature attrapa le gros par la jambe, lui arrachant un morceau de mollet. Il allait devoir se débarrasser des deux.

— Occupez-vous de ces merdes et venez m’aider avec cette pute ! Ses yeux étaient rouges de rage. Il évitait les assauts de la plante en essayant de tenir sur sa jambe blessée. Je veux sa tête sur une saloperie de pique ce soir !
Sega Leblanc

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Lieutenant
Ven 19 Avr 2024 - 22:12
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Un sourire nerveux et la dextre qui vient caresser l’arrière de son crâne, voilà ce que le Lieutenant au bras de métal répondit à la femme aux revolvers lorsqu’elle lui adressa un regard qui en disait long. Certes, peut-être que par mégarde, en encastrant le mastodonte dans la barrière, il avait également nuit à la demoiselle, qui avait fini à la baille. Fallait-il pour autant entièrement le blâmer ? Après tout, c’était bien elle qui avait dégainé ses flingues la première pour se mêler d’une embrouille qui ne regardait ni elle, ni Sega. La belle a la chevelure blanchâtre avait obtenu un doux retour de ce que l’on pouvait appeler le karma, elle venait de récolter les fruits des graines semées auparavant.
Un sourire maladroit donc, avant de se prendre une chaise sur le crâne, qui vola en mille morceaux à l’impact, déstabilisant l’Officier. — Aouch… Décidément, ces forbans ne souhaitaient pas le laisser tranquille. En se retournant pour faire face à son agresseur, le Lieutenant Leblanc se rendit compte qu’il n’avait pas seulement contrarié la tireuse aux projectiles étranges, mais quelques autres loubards de la piraterie. Il les toisa un par un, un sourire amusé aux coins des lèvres. — Cinq c’est peut-être un peu beaucoup pour jouer sur le surnombre, non ? Une maigre plaisanterie, témoignant de la légèreté avec laquelle il prenait la chose. Ses opposants n’en savaient rien, mais qu’ils soient cinq ou vingt n’aurait pas changé son attitude, tant il était prêt à réaliser son boulot jusqu’au bout. D’autant plus lorsqu’il s’agissait d’une bonne bagarre. Dans ce genre de situation, son passé de Champion du dojo Puroresu sur l’île du Karaté resurgissait, l’appel d’un gros défi enflammant son regard, gonflant ses muscles.

Lui qui n’avait jamais réussi à remporter le Keijo Tournament, toutes les épreuves ayant suivi cet échec n'étaient qu’à ses yeux qu’un gigantesque entraînement pour un jour devenir sacré Champion. Alors franchement, cinq malheureux pirates passablement irrités allaient-ils sincèrement l’impressionner ? — Je vous attends. Absolument pas.
Ils optèrent pour la meilleure solution lorsqu’on se trouve en surnombre et face à un ennemi plus puissant individuellement, le noyer sous les coups par le nombre. Chargeant à l’unisson, une vague de mandales vint s’abattre sur le corps du cyborg, qui encaissa les coups sans même chercher à se défendre. Tout simplement parce qu’il était trop occupé à les rendre. Essayant de suivre la cadence, il balançait un coup de poing chaque fois qu’il en recevait cinq, agrippant ses cibles par leur tignasse pour être certain de ne pas les louper. Se battant comme un lion enragé, il parvint à en coucher un, mais dû concéder du terrain face aux quatre autres. Le faisant reculer de la terrasse en bordel, il se retrouva au milieu de la rue, à une dizaine de mètres de la Foghorn, qui avait elle aussi fort à faire.
Un instant, ils se retrouvèrent dos à dos, faisant chacun face à leur lot de boucaniers. — Une fois qu’on en aura terminé avec eux, vous me devrez une bière ! Culotté le Sega ? Sans doute, mais à ses yeux c’était elle qui l’avait entraîné dans cette galère, elle lui devait au moins ça en dédommagement. Cette pauvre bière qu’il n’avait pas eu l’occasion de finir… Rien que d’y penser il en éprouvait un pincement au cœur, avant d’être ramené à la réalité par un bourre-pif qui lui picota les narines. Auquel il répondit d’un crochet du gauche qui fracassa la mâchoire de l’imprudent s’étant trop rapproché pour pouvoir porter son coup. Difficile de pouvoir rivaliser à mains nues face au Bulldozer de la Marine et son SMASH, un art de combat réputé sur son île natale pour écraser l’adversaire sous des coups puissants et de violentes projections au sol. Une chose que Natalia Von Zumberg comprit bien avant ses deux camarades, raison pour laquelle elle s’élança seule sur sa cible, dégainant une lame courbe dans son mouvement et tenta de trancher la jugulaire du Marine. Le coup fut si vif et gracieux qu’il fallut à Sega un réflexe instinctif de pur combattant pour le contrer, la lame de la pirate ricochant sur sa prothèse cybernétique.

— J’apprécie l’effort, mais on devrait pas faire les présentations avant ? Toujours dans l’humour à tel point que ça en devenait agaçant pour ses adversaires, l’Officier à la tignasse sombre n’en était pas moins attentif pour autant. Il évita soigneusement les assauts de sa farouche assaillante, dont les yeux d’un vert étincelant dansaient avec le vent, en réaction du corps de leur propriétaire qui s’agitait à droite et à gauche, tentant de percer la défense du Marine. Elle y parvint finalement, la dague déchirant le tissu de son pantalon, dessinant une entaille dans la chair au niveau de la cuisse. Ouverture que Natalia semblait bien déterminée à élargir au maximum, remontant le coude vers la tête de Sega pour y frapper au menton. Repoussé vers l’arrière, il plaça ses bras à hauteur de visage pour se protéger à l’aveugle tandis que la tigresse de l’équipage de Rodrigo le Fêlé avalait d’une impulsion la distance pour tenter de lui ouvrir la gorge d’un revers de la main.
Une plante carnivore géante la coupa au beau milieu de son élan, l’engloutissant jusqu’à la moitié du corps dans un croc retentissant, l’entraînant l’instant d’après avec elle sous l’eau de laquelle elle venait brusquement de surgir. — Tu m’en dois une. Lui lâcha simplement Namir, non loin d’un Leblanc qui fixait d’un air hébété les bulles remontant à la surface pile à l’endroit où Natalia et la plante avaient disparu. — C’est euh… merci… ? Une plante carnivore. Qui venait de surgir depuis l’eau. Visiblement du fait de la mystérieuse femme qui décidement ne cessait de le surprendre. Combative, avec de la ressource et du caractère, sans oublier un visage charmeur et une habileté au tir, elle avait tout pour lui plaire alors même qu’il ne connaissait pas son nom. — Seriez-vous un ange tombé de Skypiea ?

Il n’aura jamais l’occasion d’entendre la réponse de la belle cuisinière, les deux loustics restants chargeant dans un hurlement grotesque rappelant celui d’un âne en rut. Pivotant pour leur faire face d’un air agacé, Sega les cueillit tous les deux en plaçant ses biceps en corde à linge au niveau de leur coup, le choc leur donnant l’impression d’une guillotine. Sachant déjà que c’était suffisant pour leur régler leur compte, le cyborg se retournait déjà à nouveau vers sa partenaire, souhaitant reprendre la discussion. — Qu’est-ce que je disais déjà… ?
En cet instant très précis, Sega Leblanc avait totalement oublié le but initial de sa venue sur Sélène, à savoir traquer et arrêter le criminel connu sous le nom de Signoré Colombu.
Namir Foghorn

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Namir Foghorn
Admin
Sam 27 Avr 2024 - 2:13
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Namir s’amusait, enfin, elle aurait pu s’amuser si elle n’avait pas failli mourir au moins cinq fois durant ces quelques dernières minutes. Pourtant, c’était l’adrénaline, l’action et le sang qui lui donnaient le sourire, elle ne se voyait pas vivre autrement. Son coéquipier d’infortune se débrouillait bien, même s’il n’était pas aussi gracieux qu’elle, pourtant il semblait s’amuser tout autant. Elle se retourna pour tirer une balle qui effleura l’un des hommes qu’elle ciblait, pourtant dans la masse, l’un des hommes se prit l’aiguille d’acier.
La cuisinière se demandait si elle aurait dû accepter la proposition pour faire partie de leur équipe, d’être l’une des leurs. À cette idée, elle se mit à sourire, vouloir être le chien de quelqu’un ? Plutôt mourir, l’univers des pirates était de tuer ou d’être tué. Et elle préférait être dans le premier cas. Faire équipe avec la pirate connue du coin lui aurait rapporté des contacts, des berries et possiblement un équipage. Après tout, une mutinerie pouvait avoir lieu à n’importe quel moment. Le capitaine pouvait avoir un accident, les tempêtes n’étaient pas rares sur l’océan…

— Écoute, beau brun, si on s’en sort vivant tous les deux, je veux bien t’offrir une bière. Elle répondit à l’accusation d’un ton presser. Et même toutes celles que tu veux.

Elle lança plusieurs graines de bambous dans l’océan tout en parlant. Elle commençait à être à court de munitions de green pop. Elle allait devoir se servir des moyens du bord. Elle se baissa pour mettre un coup dans les bijoux de famille de l’un des hommes qui s’approchait trop et lui vola son pistolet dans le même mouvement. D’un pas arrière, elle le mit en joue pour lui faire exploser le crâne avec sa propre arme. Elle défiait ses adversaires du regard, déjà plusieurs avaient fini à l’eau à cause de son canon, ils commençaient à hésiter.

— Vous avez raison, vous devriez rentrer chez vous. Elle posa la crosse de son arme sur son épaule droite, souriante. Je n’ai pas encore fini de m’amuser… Elle se tourna vers Sega qui se battait derrière elle. Et je crois que mon partenaire non plus. Nous serions contents de vous envoyer au fond.

Silence complet, la pistolero avait des couilles, elle ne se démontait pas et elle était prête à leur passer dessus pour se faire un nom. Mais réussir à gagner sans avoir à se battre plus que cela lui allait aussi. Il ne fallait pas avoir les yeux plus gros que le ventre. La pirate se baissa pour ramasser un autre pistolet qu’elle passa dans sa ceinture. La voilà avec quatre armes, de quoi faire un petit massacre à elle toute seule. Le silence s’allongea jusqu’à ce qu’il soit brisé par une voix puissante.

— Tu te foutrais pas de notre gueule ? L’homme était furieux en s’avançant. Tu viens de me faire perdre un morceau de guibole ! Tu nous attaques et on devrait repartir la queue entre les jambes ? Tu te prends pour qui ? Butez la elle et son pote !

La colère se fit un chemin dans l’esprit de tout le monde de nouveau, les yeux se firent plus incisifs. Il restait encore une dizaine de personnes sur les quais qui voulaient en découdre avec elle et son compagnon d’infortune. La Syphanne était frustrée, son coup de bluff n’avait pas marché, pire, ils ne lâcheraient pas le morceau avant que l’un des deux finissent aux poissons. C’est à ce moment que le bambou se mit à pousser depuis les abysses. Plusieurs tiges du végétal se frayèrent un chemin dans la chair des hommes et femmes de Sélène.
La blonde profita du chaos pour foncer sur le groupe de pirates qui voulaient lui faire la peau. Quand on était dans une mauvaise situation, il fallait forcer la force pour s’en sortir, c’était toujours l’option de la jeune femme. Namir plongea au milieu et écrasa les deux armes qu’elle venait de récupérer là où elle pouvait. Deux grognements lui répondirent, lui apprenant qu’elle avait fait mouche. Elle récupéra ses armes végétales et se concentra.

Se transformant en véritable tornade de plantes et d’épines, la cuisinière tourna sur elle-même pour viser ses deux adversaires les plus proches. Sur la gauche et devant elle, deux armes, deux plantes, une rose et une aiguille. Sans prendre le temps de vérifier si elle avait touché, elle continua son numéro, pivotant pour cibler deux nouvelles personnes trop proches à son goût. Roses et aiguilles d’acier volèrent, la pirate en leurs centres. Plusieurs cris s’élevèrent alors que les plantes se multipliaient autour de la jeune pistolero qui ne se faisait pas dans la dentelle.

Elle se tourna une dernière pour viser sur son bâbord et son tribord, finissant les deux femmes qui étaient encore debout. Leurs crânes explosèrent comme des melons trop mûrs et il ne restait qu’une seule personne de vivante dans le lot. Le gros qui avait voulu la faire travailler pour elle. Il s’était servi du corps de l’un de ses hommes pour éviter le déluge de tirs qui avait voulu lui trouer la peau.

— Tu vois, je t’avais dit qu’il fallait me foutre la paix. La voix de la blonde n’était plus du tout chaleureuse. Tu as voulu une part trop grosse du gâteau. Pire, t’as essayé de t’en sortir en laissant crever tes hommes pour survivre. T’es qu’une merde.


Pourtant, elle aurait fait exactement comme lui dans la même situation, mais il ne le saurait jamais.

— Attends ! Il était étalé sur le sol, il rampait en arrière avec sa jambe blessée, le canon de Namir fumait encore alors qu’elle le pointait vers lui. Je peux t’être utile ! Je connais du monde ici ! J’ai compris que t’étais pas une amateur, on peut bosser ensemble !

— Désolé, mon pote, je vais passer, je ne bosse pas avec des amateurs. Elle appuya sur la détente sur ces derniers mots.

L’homme s’étala sur le ponton, sans vie. La cuistot était morte de fatigue, elle n’avait plus qu’une seule envie, boire un bon verre. Pourtant, il restait encore un dernier problème à régler, les connards qui étaient venus demander des comptes et qu’elle avait mis en rogne. Elle se rapprocha du côté de Sega et lui répondit enfin.

— Jamais entendu parler de Sky Pi ou je sais pas trop quoi. Elle prit un instant pour reprendre son souffle. Mais on pourra discuter un peu plus longtemps quand on se sera débarrassé de ces emmerdeurs mon mignon.

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