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Bunny Joy

Feuille de personnage
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Bunny Joy
Lieutenant
Lun 1 Jan 2024 - 13:56
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La sentence était tombée comme un couperet. Il y'avait une réunion de Lieutenants de la marine en poste sur East Blue au royaume de Goa. Aucune autre information n'avait été donnée à Bunny, et quand ses hommes posèrent des questions, elle prenait un air féroce en leur disant que "c'est pas vos oignons, tous en poste !" alors qu'elle même n'avait pas son mot à dire. Encore une cérémonie pompeuse ? Une remise de médaille pour un représentant de la marine, dont il fallait garnir le publique de quelques sous officiers pour faire le nombre ? Toutes ses questions sans réponses, cette convocation, le mépris de son officier coordinateur avait dans la voix, tout ça, ça la foutait en rogne.

Pas de repos pour le brave, pas de chichis pour le marine. Il fallait y aller, elle irait. SOn navire, une frégate de la marine réglementaire, filait comme le vent sur une mer d'huile, jour et nuit, sans discontinuer. Ils arrivaient enfin en vue de Goa, et de l'île de Dawn. Cette île nourrissait bon nombre de pêcheurs, et ses dirigeant étaient sans doute pourris jusqu'à l'os ; Mais bien qu'elle n'en sache rien, Bunny s'en foutait bien. Elle n'était pas une chienne fidèle, ou bien une utopiste en perte de conscience. La marine, ne lui servait qu'à une chose : Emmerder le plus possible et retrouver, le peu de famille qu'elle avait.

Accessoirement, la violence latente et létale, qui courrait dans ses veines et battait sa tempe, lui permettait de se nourrir, s'habiller, se loger. Quoi demander de plus ? Un petit cigare de d'Alabasta, ou bien une nouvelle paire de bottes cloutées ? Elle n'était ni matérialiste, ni féminine, ni vénale mais quand même ... Pouvoir casser des gueules, et être payer pour ça, lui plaisait plus que tout.


- Terre en vue, terre en vue ! Cria la sentinelle perchée sur le plus haut pannier à vigie.
- On sait, bigorneau ! Bigorneau était le surnom qu'on lui donnait, elle n'aimait pas non plus insulter directement et restait même cordial avec son équipage d'habitude, ce qui faisait qu'on l'aimait bien, dans son équipe. Le lieutenant ? Il était dur, mais juste. Brutal mais protecteur, et même si elle était assurément une femme, utilisaient-ils des adjectifs masculins pour parler d'elle, ce qui lui faisait plus ou moins plaisir.

Plaisir parce que cela faisait une forme d'équité. Moins parce qu'elle restait une dame avant tout, et qu'elle aimait être reconnue en tant que tel.

ils accostèrent sur le port, comme de nombreux autres navires de guerre de toutes tailles, tous des mouettes. Le ballet incessant des navires semblait donner des sueurs froides et le tournis à l'administrateur du port. Le pauvre n'arrêtait pas d'hurler aux sous officier et officiers d'attendre leur tour pour s'engager sur un des quais, qu'il allait les diriger, que c'était lui le chef de ce port mais rien n'y faisait. Le calme régnait parmi les hommes de Broken Joy, et elle avait attendue sagement son tour ; Aussi, s'épongeant le front avec un mouchoir aux allures d'éponge à l'heure actuelle, l'administrateur les remercia chaleureusement de leur sagesse et sagacité, avant de leur montrer un homme à la livrée aux couleurs de la maison royale de Goa. Ses soupçons étaient-il justes ? Elle commençait à douter.

Pourquoi réunir tout ses hommes juste pour une nomination ? C'était au mieux un couronnement, et encore mieux, peut être une nouvelle mission, une d'envergure cette fois ! Elle en avait marre des petites actions, de la surveillance des côte, de faire l'éclaireur et de mener les navires à travers la nuit noire, pour qu'ils ne se prennent pas la coque sur des cailloux, et ne s'échouassent de manière lamentable.

Il lui fallait de la violence, et du sang, il lui fallait ... Bref, l'homme aux couleurs du roi l'arrêta dans son élan.

- J'ai une certaine Bunny Joy, qui doit me suivre, sur ma liste. Les autres, faites le tour du port et des quartiers, mais restez calme. Cela ne vous concerne plus maintenant. Lâcha-t-il tout de go, de manière assez sec, voir carrément austère.

- Vous avez entendus les gars ? Quartier libre jusqu'à ce que je revienne !


- Yaohou !
Repondirent-ils en coeur.


- Restez sage, ou quand je reviens ça va barder !
Petite déception dans l'auditoire. Mais toute petite.

Ses doutes étaient faussés. Et en même temps confirmés. Elle assisteraient bien à une réunion stratégique entre lieutenant et officier de son envergure. On la conduisit jusqu'au palais, ou une aile du château avait été réquisitionné pour l'occasion. Elle ne connaissait personne, apparemment étant la seule de sa promotion. Par contre, un homme l'intriguait, brun et à la lame passé dans son fourreau à la ceinture, l'air embêté d'être là autant qu'elle, lui tapa dans l’œil. Elle l'avait déjà vu quelque part ...

- Alors, toi aussi on t'as rien dis ?
Fit-elle sur le ton de la confidence, tandis que les pics assiettes étaient déjà sur le buffet qui était parallèle au fond de la salle, sans fenêtres et obscure, ou l'on voyait à peine les visages et les gens, et encore moins la réelle topographie des lieux.

Maelann Kerguerec

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Maelann Kerguerec
Lieutenant
Lun 1 Jan 2024 - 17:25
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« Vous avez reçu une lettre, lieutenant.
- Quelle est sa provenance, Kenehan ?
- D’après le tampon, de l’amirauté, lieutenant.
- Certainement du fascinant encore, hein. Peux-tu l’ouvrir et me lire son contenu, s’il te plait ?
- Avec plaisir, lieutenant. »

Tu avais trouvé un appui solide parmi toute ta bande de bons à rien. Kenehan, un jeune homme obéissant, sûr de son bienfait dans le monde et prêt à servir le gouvernement au péril de sa vie. Plus tard, tu en étais quasiment certain, il prendrait ta place de lieutenant et ferait un excellent officier. Il ouvrit sa lettre, se racla la gorge et entama la lecture. Et comme bien souvent, tu mis rapidement un terme à la lecture, comprenant le motif de cette missive. En l’occurrence, ici, on te demandait de te rendre expressément sur Dawn pour une réunion d’officiers. Tu connaissais la chanson : des petits fours, du bon temps pour donner un aperçu des privilèges adressés aux bons officiers, puis des directives sur les objectifs à venir.

« Merci, sergent. Peux-tu ordonner le changement de cap ? Nous allons sur l’île de Dawn.
- Entendu, lieutenant Kerguerec. »

De tes quartiers, tu l’entendis donner des ordres, pendant que tes yeux scrutaient la carte du monde incrustée sur ton bureau fait de marbre. Le voyage ne sera pas très long. Vous voguiez déjà East Blue, alors la distance à écumer n’était pas excessive. Cela ne te soulageait pas pour autant. Tu te sentais bien mer. Le retour à la terre ferme était souvent source de stress, d’embarras, de missives inutiles… Au moins, en mer, on ne venait pas t’embêter. La plupart des pirates fuyaient à la vue du pavillon de la marine. Les tempêtes, sur ces mers bleues, représentaient presque le plus gros danger.

En songeant à votre destination, l’aversion que tu ressentais pour le royaume de Goa remontait à la surface. Un lieu immonde dans lequel vivait les élus et les moins que rien. Un système économique totalement différent pour les uns et pour les autres. L’oisiveté et le confort pour les uns, les restes et l’inconfort pour les autres. Parfois, voire très souvent, tu te demandais encore ce que tu faisais à servir les intérêts d’un gouvernement qui favorisait ce genre de procédés. En tant que petit lieutenant, il fallait craindre que ta parole n’ait que très peu de valeurs. Néanmoins, il était insupportable pour toi de profiter des bons côtés de ce séjour en pensant à tous les nécessiteux qui vivaient dans la misère, juste plus bas. Une ville classée rangée par étages, comme l’on rangeait du bétail plus ou moins calibré.

Quand on tonna l’approche de l’île de Dawn, tu te préparas lentement et sortis en prenant de ne pas afficher ta colère. Tes fonctions t’obligeaient une certaine tenue. Les idées personnelles devaient rester personnelles, à ton grand désespoir. Comment réagirait ce pauvre Kenehan si tu te mettais à baver sur l’institution ? Pour lui, pour tous ceux qui pensaient œuvrer pour le bien, tu préférais garder silence. Ainsi, presque jusqu’à votre arrivée, tu restas silencieux à observer l’horizon, pendant que tes hommes s’activaient sans trop forcer. En effet, tout était millimétré, compartimenté, chacun savait ce qu’il devait faire sans recevoir d’ordre ou empiéter sur la tâche d’un autre. Selon toi, à bord d’un navire, un vrai capitaine a réussi quand il n’avait pas besoin de bouger le moindre petit doigt pour faire fonctionner son équipage.

« Messieurs, le temps de ce colloque, vous avez naturellement quartiers libres. Comme d’habitude, à mon retour, le navire doit être propre – comme toujours – et prêt à décoller. Nous ne trainerons pas. Et comme d’habitude, gardez en tête que vous représentez une institution, plus encore un équipage, auquel vous avez juré allégeance. Votre posture doit toujours faire montre d’une exemplarité. Passez du bon temps, buvez un coup, rigolez, mais ne dépassez jamais les limites. Vous êtes de bons hommes, pas des pirates. », dis-tu en appuyant bien sur la différence des deux camps.

Te comporter en bon père de famille, c’était ton métier. Sévère mais juste. Kenehan, ton sergent, t’accompagnait à ce congrès, afin d’affiner sa formation. Tu voyais en lui un ami, un élément prometteur et une bonne compagnie. Plutôt taiseux, comme toi, il évitait les discussions inutiles et prenait la parole pour aller droit au but. Vous avanciez silencieusement dans les longs couloirs du palais, richement tapissés, jusqu’à une aile où se trouvait un véritable banquet rempli d’officiers de ton rang. La plupart profitaient copieusement des mets proposés, sans trop abuser des boissons alcoolisées. Tous gardaient en tête la raison de leur venue. Tu congédias Kenehan. Il pouvait discuter avec qui lui semblait, se remplir la panse s’il le désirait, c’était son moment.

Mais une personne vint déranger cet instant de calme. Une cornue, une officière, qui semblait s’ennuyer. Un langage assez grossier mais tu appréciais. La mondanité n’a jamais été ton monde. Tu avais appris à être comme eux, mais c’était tout. Cette demoiselle, en tous les cas, t’évoquait vaguement quelque chose. Le genre à bien se faire remarquer, à tel point qu’on en parlait déjà sur les mers bleues.

« On m’a simplement convoqué, comme probablement, je l’imagine, toutes les personnes se trouvant ici. Je l’imagine également, ce colloque n’aura pas un grand intérêt, si ce n’est rappeler notre rôle d’officier et nous aiguiller sur certaines directions à prendre. »

Il tendit sa main en guise de salutations.

« Lieutenant Kerguerec, mais appelle-moi Maelann. Ces postures institutionnelles commencent à me fatiguer. Tu es la trépidante Bunny Joy, celle qui fait si souvent parler d’elle pour ses frasques et ses prouesses en termes de… », tu hésitais sur les termes en question. « D’arrestations musclées ? N’y vois aucun jugement de ma part, je suis un fan. Des actions concrètes, c’est précisément ce qui manque dans nos rangs. De mon côté, on m’assigne souvent des messages à transmettre à d’autres officiers, alors on a souvent l’image du petit chien. Si je fais montre d’une certaine passivité à l’égard de mes détracteurs, j’avoue avoir une farouche envie de me dévêtir de cette image et d’imposer ma vision du monde, d’imprégner mes aventures de mes valeurs et d’enfin taire tous ces murmures. Regarde-moi ces bureaucrates qui me dévisagent, se pensant tous supérieurs à nous. Si j’étais de l’autre côté, un pauvre criminel, peut-être aurais-je cédé à la tentation de les découper. Mais ce n’est pas le cas. »

Un fort long monologue. Cela ne te ressemblait pas et démontrait un certain agacement à l’idée de retrouver en ces lieux, entouré de minables.

« Notre mission est d’éradiquer la vermine, de protéger les civils et servir les intérêts du Gouvernement Mondial. Qu’en est-il des inégalités, comme ici sur Goa, où se trouvent à la fois l’opulence et la misère crade ? C’est précisément là que je me sens le plus inutile. »

La messe fut dite. Le regard pourtant impassible, tu n’étais rage et colère, sous les regards moqueurs de ceux qui te méprisaient. Tu voyais en Bunny un nouveau soutien sur lequel t’appuyer. Une rencontre intéressante dans ce rassemblement pourtant inintéressant.
Bunny Joy

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Bunny Joy
Lieutenant
Lun 1 Jan 2024 - 17:59
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L’homme semblait si calme et presque discret au départ, que son discours eut un effet d’électrochoc sur Bunny. Elle écouta et se mit presque à glousser quand il lui parla d’arrestations musclées et de réputation … Il était vrai qu’on la considérait comme un chien fou, comme une forte tête, voir même le genre de cramée qui ne reculait devant rien pour accomplir son devoir ; Au final,  ne partageaient-il pas quelque chose de plus qu’un grade ? Elle lui tapa dans le dos, et l’invita à aller au buffet, pour se régaler, justifiant cela par … Viens, profitons de l’hospitalité de ces ordures, celui qui en mangera  le plus aura le mérite d’avoir lutté jusqu’au bout contre ces bouffons, contrairement à toutes ses marionnettes manipulées, qui boivent à petit bouillon, et consomment le strict nécessaire, qu’en pense-tu Maellan ?  Elle ne se présenta donc pas, l’homme semblait plutôt bien informé sur elle, ce qui l’étonnait d’ailleurs, car de célèbre, elle n’avait que l’appétit. Elle supposait que ce fut son propre jugement qui était biaisé, mais sortant de l’Académie, elle ne chômait pas, éclairant la voie comme le ferait un éclaireur, elle était le fer de lance de son instituions, du moins, voilà ce qu’elle voulait devenir.

Elle l’entraîna par le coude jusqu’aux canapés au saumon, rafla presque toute la mise d’un air machiavélique et sans doute rafraichissant pour le lieutenant. Elle ne mangeait pas pour une personne, l’on eut dit qu’elle attendait des quadruplés plutôt. Une fois avalés tout rond ses amis les petits fours, elle rafla quatre pichet du vin le plus cher de Dawn, qui venait des vignes de l’île de Wano, sucrées et parfumées comme il le fallait.
Se mettre une cuite en pleine réunion, peut être un peu risque pour l’homme plein de devoir et de discipline qu’elle venait de rencontrer ?

- Allez, déride toi, boit, fume, discute, baise, vis. Car même si nous ne sommes pas la justice dans son terme le plus absolu, nous protégeons le monde de déchets encore pire que ces abrutis habillés d’or et d’argent, dans leur tour d'ivoires...
Lâcha-t-elle, puis, bousculant un autre lieutenant, ne s’excusa même pas de l’avoir fait chuter.

Eh bah regarde ou tu vas mon gars, je suis pas ta mère ! Qu’elle lâcha en s’installant directement au sol, un pied remonté sous son fessier, l’autre courant le long du sol. Elle donna, ou plutôt fourra ses deux pichets dans les mains de Maellan, il semblait bien embarrassé … Peut être ne buvait-il pas en service ? Peut être qu’elle abusait un peu à ne se poser la question que maintenant. Enfin, la progéniture d’Alvarez, ne pouvait tenir ses gênes d’un bon arbre, et comme la pomme n’en tombait jamais loin, personne ne s’étonnait de la voir se biturer pendant que les autres échangeait des mondanités d’usages particulièrement chiants …  Elle mima un groupe de trois pour le lieutenant, posant ses deux grandes carafes après une longue rasade.

Ses deux mains faisaient comme si elles étaient des bouches … Oh oui, je trouve que la géopolitique actuelle est particulièrement instable, nous devrions prendre des mesures radicales en termes de loi martiale et de droits militaires … L’autre main répondit … Bien d’accords avec vous, commandant, vous êtes sagace et plein de bon sens ma foi, je trouve moi aussi que nous devrions être plus drastique... Elle arrêta son manège en levant les yeux au ciel, et en pouffant…

- Non mais j’te jure, on botte les fesses des méchants, on sauve les princesses, et on rentre à la maison, ce qu’ils peuvent être pompeux certains …Tout ça pour placer des jolis mots sur des idées. Tout ça pour paraître plus intelligent que les autres au final. L'homme aimait se faire mousser, c'était dans sa nature et dans ses petits défauts qui le rendait unique dans le règne animal... Elle jeta un regard en biais à Maellan … Mais toi, t’as l’air sympa, en plus, tu m’as flatté de me connaître, j’admets que je ne me tiens pas au courant des autres lieutenants dans le millieu, tu es bien informé, et plutôt intelligent, tu ne te laisse pas berner … Que dirais-tu d’aller explorer un peu les autres salles, voir si on est pas ailleurs ? Une proposition lâchée comme ça.  Mais une proposition quand même. Elle valait ce qu’elle valait, et n’engageait à rien d’autre qu’une ballade.
Maelann Kerguerec

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Maelann Kerguerec
Lieutenant
Mar 2 Jan 2024 - 22:48
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Une tornade. Ce fut le premier mot qui te vint à l’esprit quand ce bout de femme t’emporta dans sa folie. Manger des petits fours, cela ne te dérangeait point, tu te laissais entraîner avec grand plaisir. Picoler jusqu’à ne plus te souvenir de ton nom, un peu moins. Quand tu réceptionnas les pichets, tu les humectas rapidement avant de les déposer sur un comptoir, à proximité de ta position. A l’odeur, le vin semblait effectivement d’excellente qualité et tu t’en servis un verre pour le goût. Ce sera le seul de la soirée. Dans des rassemblements comme celui-ci où tous ces vieux vautours attendaient une erreur de ta part, tu ne pouvais te permettre de leur donner de quoi entacher ta prestigieuse carrière. Si la noblesse ne t’intéressait guère, tu savais pertinemment que tu appartiendrais bientôt à leur univers.

Le simple fait de trainer avec une personnalité telle que Bunny pouvait nuire à ta carrière, mais manifestement, pour une simple vision qui te traversa l’esprit, tu n’en avais cure. Un jour, cette grotesque demoiselle cornue sera une grande officière de la marine et fera fermer le clapet d’un bon nombre, si ce n’était tous, de personnages politiques et influents de la marine. Elle brusquait les hommes présents, les poussait, ne respectait aucune règle et cela ne pouvait que te réchauffait le cœur. Alors, quand elle te proposa de vous éclipser, c’était pour toi l’occasion de respirer un grand bol d’air frais, loin de ces futiles volatiles. A priori, le congrès ne commencerait pas immédiatement, et tu préférais profiter de la présence de Kenehan pour t’en aller.

« Sergent, je vous laisse ici entre de très bonnes mains. », dis-tu en gardant cet air impassible malgré le dégoût que tu ressentais. « Si le colloque démarre avant mon arrivée, n’hésitez pas à me bipper, j’appliquerai aussitôt. Par ailleurs, je vous suggère de garder vos œillères et vos oreilles bien ouvertes. Des informations, pour notre avenir, pourraient nous intéresser si nous les exploitons correctement. Laissez ces hommes s’enivrer et s’empiffrer comme des porcs. Laissez-les vous prendre par le coude pour chanter. Un homme ivre parle toujours. »

Légèrement décontenancé, le sergent prit le temps de réfléchir quelques instants, comme à son habitude, puis une fois les idées claires, il répondit simplement : « Entendu, lieutenant. » C’était un brave type qui prenait toujours le temps de prendre conscience des faits avant d’agir. Si tu n’avais parlé qu’à demi-mots, ton petit protégé avait bien pris le temps de tout interpréter avant d’accepter. Loin d’être stupide, ta présence aux côtés des ces abrutis t’agaçait et il l’avait bien saisi. La différence entre des hommes d’action et des hommes qui gravissent les échelons pour s’engraisser. Dans le lot, il n’y avait pas que des arrivistes souhaitant plus que tout obtenir la charge d’un QG ou gagner suffisamment de renommée pour épouser une carrière politique. Il existait des hommes de terrain ambitieux, parfois trop, aux méthodes plus que douteuses. Il y avait également de bons officiers qui, comme toi, faisaient correctement leur travail et obéissait sans rien. Et d’autres encore, qui étaient là on ne savait trop comment, probablement par la force du Saint-Esprit, et qui resteraient tout aussi probablement des lieutenants toute leur carrière. Un beau tableau.

Et de l’autre côté, tu avais cette femme, Bunny, qui ressemblait davantage à une pirate qu’à une lieutenante. Un profil des plus atypiques mais qui donnait de la couleur à la marine. Les protocoles, soldats parfaits, comme tu pouvais souvent l’être toi-même, était assez lassant. Mais à la différence des autres, tu appréciais la nouveauté et tu l’accueillais chaleureusement. Finalement, les seuls qui t’avaient bien traité jusqu’ici étaient Leblanc et Bunny, des personnages loin d’être plus formels du panel. Sauf qu’il fallait gérer cette fougue, cette énergie, cette vitalité qui émanaient de ces personnes exceptionnelles. Par exemple, ta nouvelle collègue qui voulait t’emmener on ne savait où, c’était un problème.

« Où diable m’emmènes-tu, Bunny ? Il est fort à parier que tu me répondras que c’est l’occasion de le visiter si je te dis que nous ne savons pas où nous allons. Or, je ne suis franchement pas convaincu que les membres de la couronne se satisfassent de notre présence. Et là, probablement que tu me traiteras de lopette, de poule mouillée, de sans courage… Peut-être auras-tu raison, mais la raison m’a souvent sauvé la vie. Ma foi, une balade dans un château n’a jamais tué personne, n’est-ce pas ? », conclus-tu en esquissant un léger sourire.

Ainsi, tu accompagnais cette cornue à la découverte du château de Goa. Quant à savoir si vous alliez croiser des personnes importantes, tu n’en avais cure. Au pire, vous prétendrez avoir perdu votre chemin.
Bunny Joy

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Bunny Joy
Lieutenant
Mer 3 Jan 2024 - 0:17
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La raison du plus fort est plus forte que la raison du cœur, dirait quelqu’un que je ne connais pas, mais qui, sagace, avait déjà comprit ce qui se jouait dans cette mascarade. La plupart des gens ici étaient plus fait pour la bureaucratie et pour les petits plans de carrières que pour l’action, et la vie mouvementée de militaire, dans l’armée du gouvernement. Elle n’était pas dupe, la petite, elle savait très bien ou elle mettait les pieds. Tout le monde la traitait en excentrique, mais ne savait pas la moitié de son histoire. Il y’avait la face visible, celle de Water Seven, de la plus efficace des lieutenante charpentière qui soit dans les mers de l’East, celle qui bottait plus de cul qu’elle ne laçait de chaussures, ou en léchait de botte. Puis il y’avait la face cachée sous l’iceberg, le côté voilé de la lune, qui ne brillait pas par sa joie.

Assez ironique, de s’appeler « Bunny Joy », quand on était affublé d’une triste destinée, et d’un triste sort. Car si elle ne portait pas le D. comme son père, c’était bien qu’elle ne le reconnaissait pas comme paternel, et qu’elle ne voulait rien à faire avec lui. Même si sa mère avait des défauts, égoïste, superficielle, vénale … Elle avait au moins eu le respect et l’amour maternel durant les premières années de sa vie. Elle l’avait laissé entre de bonnes mains, s’était assurée qu’elle aurait un avenir, peu importât ou, pour qui, comment … Ah, Lady Scarlet. Un grand regret guettait la jeune fille, qui ne se laissa pas aller à la déconfiture.


- Et tu aurais raison d’être la voix de la sagesse, mais malheureusement, je suis ton petit grain de folie, Maellan.
Dit-elle tendrement, avec ces manières qu’elle pouvait avoir, héritée de sa mère, une grande séductrice dans l’âme. Elle, préférait donner des coups de marteaux, écraser toutes les contradictions, toutes les contre-indications, tous les contre arguments.

Elle enfonçait les portes, qu’elles soient ouvertes ou non.

- On aura qu’à dire qu’on a vu un truc louche, ou que sais-je ? J’en pouvais plus de cette ambiance prout prout. J’ai pas été élevé comme ça, sur Watrer Seven … J’ai grandis avec des hommes, des vrais …
Il atterrirent dans les cuisines, et pendant qu’elle passait en revue les stocks de nourriture et d’alcool, continua sa parlante : T’es né ou toi ? T’as une tête pas commune, c’est pour ça que je suis venu te voir à la base …
Lui laissant le temps de répondre, de la nourriture plein la bouche, elle avala tout rond la demie baguette de pain au beurre qu’elle s’était préparée.

- J’entends du bruit, sûrement les domestiques … Allons-y mon cher ! Elle se contint, ne pas glousser était nécessaire pour s’enfuir. Elle avait l’impression de retomber en enfance, et Maellan la laissait faire comme son père adoptif le faisait quand elle se promenait sur le pont des bateaux, dans le quai 3 de WS.

Ils tombèrent sur une collection de statues et de peintures, toutes … Moches hein ? Fit-elle en regardant Maellan se perdre en contemplation d’un tableau qui faisait l’article de la première conquête de l’île par les rois de Goa , sur une population indigène sous équipés, représentée comme des barbares sans étiquettes, sans façons ni manières.

- Après, les goûts, les couleurs hein …. Mais on dirait qu’ils font un concours de celui qui ramènera le truc le plus malaisant, dans cette famille royale … Lâcha-t-elle en se retenant de rire en passant devant une statue de pouce gigantesque, en bronze et or.

- Besoin d'un coup de main ? Fit-elle en tapotant l'appendice ainsi exposé.

La rigueur ? Elle la détendait, l’assouplissait comme on le faisait du linge, avec un peu de liquide, qu’elle s’enfila encore, la carafe l’ayant suivie tout du long de leurs aventures.
Maelann Kerguerec

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Maelann Kerguerec
Lieutenant
Mer 3 Jan 2024 - 15:58
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Ton petit grain de folie, fit-elle d’un air mondain, provocateur, amusé. Sans doute avait-elle raison ? Tu avais des objectifs professionnels liés à tes objectifs personnels. Tu t’étais docilement mis au service de cette institution pour gravir les échelons, au risque de passer pour un larbin, un moins que rien qui satisfaisait sa hiérarchie par un travail exemplaire. Tu étais plus populaire chez tes comparses, qui te méprisaient, que chez tes adversaires qui te sous-estimaient. Quand un collègue te voyait arriver, il voyait en toi un chien des officiers supérieurs, qui rapportait tout à ses maîtres. Ou transmettait un message de leur part. dans tous les cas, ce n’était jamais de bon augure.

Mais tu réalisais, ces derniers, que ce n’était pas l’homme que tu souhaitais être. Porter ce fardeau était trop lourd, aussi bien pour toi que pour tes hommes. Alors cette rencontre avec cette cornue qui, à en croire son attitude, se moquait des manières préconçues et ne manquait pas pour autant d’ambitions. Sans arriver à de tels extrêmes, tu parvenais à te projeter vers un avenir moins protocolaire et plus concret. Tes hommes mourraient d’envie de prouver leur valeur, de périr dignement au combat. Alors, tu leur offriras un joli lit de mort.

« Je suis né sur une île sans rien en particulier, si ce n’est son climat glacial. Il n’existait qu’un village de pêcheur. La vie y est difficile mais paisible. », dis-tu sans en rajouter davantage. Il était inutile d’en dire davantage.

Alors que vous fuîtes le bruit, vous tombâtes nez à nez face à des tableaux et sculptures relatant les conquêtes de la famille royale. S’il l’exposait fièrement, comme des trophées historiques, tu n’y voyais que de l’horreur. Quelle fierté à avoir quand on éradique une tribu non-armée ? Ces tableaux ne racontaient pas toute l’histoire, mais un être cultivé et passionné d’histoire pouvait aisément en apprendre davantage sur le sujet. Ce fut ton cas. D’ailleurs, même une personne sans connaissance sur le sujet pouvait le deviner, ce fut le cas le Bunny qui, sans le dire concrètement, semblait se douter de cette supercherie.

« Le monde n’a pas tant évolué avec le temps. Les puissants désirent tout posséder et tout déposséder aux plus vulnérables. Ce tableau l’exprime très clairement. Ces êtres désignés comme étant des barbares, des païens, ne sont en fait que de pauvres personnes survivant à leur vie bien moins confortables que la nôtre. Ils me rappellent mon village, ma famille, qui ne pourrait sans aucune contestation résister à une invasion de cette envergure. Même bien moindre. Finalement, quand on se penche sur le sujet, les guerres ne sont que des problèmes de riches, qui touchent les plus pauvres. Quand certains s’ennuient et se demandent quoi faire du lendemain, d’autres chassent, cultivent et survivent. »

Tu te détournas de ces images écœurantes. Le colonialisme te dépassait et ne pouvait se concevoir dans ton esprit. Pour retrouver un semblant de calme, tu préférais t’intéresser à ta nouvelle camarade, qui se trouvait être plus intéressante que tous ces grotesques éléments historiques.

« Tu dis venir de Water Seven ? Original. Comment se fait-il que tu es intégrée la marine et pas les ingénieurs navals, comme la plupart des jeunes gens ? »
Bunny Joy

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Bunny Joy
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Mer 10 Jan 2024 - 9:05
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- Le monde bouge, mais ne change jamais vraiment. Il reste toujours dans le spectre que peut donner la nature humaine, voilà tout….A nous de nous en accommoder Fit elle, fataliste.

Elle eut un piaffement, comme les chevaux. Elle renâclait,  comme sin al peur l’empêchait de reculer pour mieux sauter, elle se sentait coincée. Obligée de raconter un pan  de son histoire qui ne collait pas avec le profil type du marine bien pensant, bien intégré. A dire vrai, elle doutait que Maellan en est quelque chose à faire de sa vie, mais que poussé par une curiosité de circonstance, il n’est demandé cela que pour faire la conversation. La réponse était salée, et allait demander beaucoup d’effort de compréhension.

- Je viens de Water Seven, mais je n’y suis pas né. Mon nom ne te dis rien ? Joy. Bonny Joy. J’ai un père reconnu dans le monde de la flibuste… Sauf que ce fieffé salaud nous a abandonné, ma mère et moi, le jour un de ma naissance. Partis chercher si j’ étais pas ailleurs, si d’autre trésors n’existaient pas que sa propre fille …. Cette histoire l’exaspérait, cela se sentait.

Elle termina son deuxième pichet, peinant à arrondir les syllabes et a dicter correctement ses idées.

- Alors je me suis engagée dans la marine, pour l’emmerder, le retrouver et lui mettre une rouste dont il se souviendra … Ils étaient beaux ses objectifs, pas vrai ! Parce qu’on abandonne pas quelqu’un de ma trempe sans s’en souvenir pendant longtemps … Qu’il se le tiene pour dit …

Quelqu’un venait. Plusieurs personne même, a en croire le nombre de botte qui foulait les tapis et le sol en pierre du château. Vite, planquons-nous ! Dit elle en lui attrapant le bras, le tirant jusqu’à un cagibi non loin de leur position. Une fois installés, elle se rendit compte qu’ils étaient tout proches, que leur souffle se mêlait, et que sa poitrine touchait celle du lieutenant.

- Dites donc, c’est votre épée que je sens là ? Dit elle tout bas, tandis que des bruits de voix étouffés lui parvenaient depuis l’extérieur du réduit dans lequel ils se trouvaient, avec quelques serpillère et des sceau, sans doute là ou l’on rangeait le matériel de nettoyage pour le petit personnels.

Ah elle était belle la marine mondiale, à se planquer dans les locaux des techniciens de surface. Elle intima à son camarade de jeu de se taire, et colla son oreille au bois léger et fin qui les séparaient de ses interlocuteurs.

- Y’en a marre de ses cons de marines ….
-Je sais mais au moins ici personne nous entendra .. Tu l’as amené ?
- - Bien sur, je ne suis pas sot, la voilà ….

Disaient les voix. Et sans aucune ambigüité, sans aucun doute elle sût qu’elle avait affaire à un complot, une cabale au sein de la gérance du royaume.
Ils allaient devoir découvrir, qui, quoi comment … Et ça, c’était pas vraiment le boulot de Broken Joy, la plus bourrue de toute, le lieutenant au marteau resté non loin de ses affaires et du seconde de Maellan … Du moins l’espérait-elle, si quelque chose était arrivé à son arme, elle allait tout casser, encore.

- Faut vraiment que ce soit aujourd’hui que ça nous tombe sur le coin du nez, demanda voix numéro 1
- Allons mon ami, nous sommes au delà de tout soupçons. Fit la voix numéro 2, plus assurée, plus droite et sans bavure.

Mais qu’est-ce que voulez ben dire tout ce charabia. Elle mira Maellan dans les yeux, comme pour y trouver une explication, qui ne viendrait probablement jamais.
Maelann Kerguerec

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Maelann Kerguerec
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Mer 10 Jan 2024 - 19:54
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Il semblerait que tu aies touché un sujet sensible. Son histoire de famille n’était pas des plus jouasses. Un père qui abandonnait les siens, ce n’était jamais très réjouissant, surtout dès la naissance. Cependant, étant toi-même une personne totalement loyale envers tes engagements, tu trouvais ses raisons d’intégrer la marine étaient un peu légères. Tout ne tenait qu’à une volonté de nuire à son paternel. Si ce dernier mourrait ou si elle avait atteint son objectif, le corps militaire n’aurait plus aucun intérêt. Au plus profond de toi, tu espérais qu’une véritable vocation naisse avec le temps.

En pleine interaction, la demoiselle vous tira subitement en direction d’un cagibi dans lequel ils s’enfermèrent. Avec retardement, les raisons de ce brusque changement t’apparurent comme évidents : des paroles approchaient de votre position. Deux personnes s’arrêtèrent non loin de vous, semblant se sentir en sécurité dans cette aile déserte du palais. Une remarque de Bunny te fit remarquer que vous étiez à l’étroit. Son corps était au tien. Gentlemen, professionnel, tu ne te sentis pas plus mal à l’aise que cela. Vous étiez au boulot. Mais sa remarque avait quelque chose de tendancieux, tu te sentis de l’obligation de vérifier s’il s’agissait bien de ta lame. Rassuré, tu te forças de ne pas rougir et de rester de marbre, concentré sur la discussion à l’extérieur.

Quel était ce foutu complot face auquel vous étiez maintenant témoins ? La tentation était assez grande. Les coupables se trouvaient juste derrière cette porte, il suffisait d’ouvrir cette porte pour les interpeller. Mais quelle était qu’ « il » avait amené ? Une arme ? Si oui, laquelle ? Un attentat était-il prévu pour nuire aux officiers présents aujourd’hui ? Et qui étaient-ils ? Des membres imminents de la couronne ? Des révolutionnaires ? Comment diable des révolutionnaires auraient-ils pu infiltrer les membres de la couronne ? Tant de questions sans réponses. Après quelques échanges amicaux, les deux hommes se séparèrent et s’en allèrent. Vous attendîtes quelques instants avant de sortir du cagibi.

« Nous sommes bien embêtés avec cet échange en tête. Que faisons-nous ? Le mieux serait d’annuler ce colloque, au risque de tous périr, mais personne ne nous croira ? Puis comment expliquer que nous nous sommes égarés dans le palais. Parfois, je regrette d’être entouré d’idiots. Dernière possibilité : poursuivre l’un des deux hommes. Ils ne sont pas très loin et ne semblent pas avoir soupçonnés notre présence. Qu’en penses-tu ? »

Tes instincts primaires reprenaient le leadership. Une situation de chasse se présentait. Mais surtout un moyen de sauver de nombreuses vies s’il s’agissait réellement de ce que tu imaginais. Pour l’instant, il n’était pas encore question d’utiliser ta lame, même si celle-ci t’appelait intensément. La soif de sang la faisait hurler de toutes ses forces. Tu la sentais vibrer contre ta hanche. L’inconvénient d’être un épéiste vouant sa vie à la maîtrise de sa lame, c’était qu’elle prenait soudainement vie et que vous partagiez maintenant votre vie ensemble, vos pensées, vos pensées.

Bunny Joy

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Bunny Joy
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Mer 10 Jan 2024 - 20:25
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Sa poitrine généreuse et opulente coincée entre les deux pectoraux de l’indifférent et très professionnel Maellan, elle écoutait les dire et n’essayait pas de sauter en conclusions hâtives… Cela pouvait être n’importe quoi, n’importe qui à n’importe quelle occasion. L’avantage de ne pas être engoncé dans son costume de marine, était surtout de ne pas se laisser emporter par le complot et les conclusions hâtives. C’était bien la seule chose positive qu’elle pouvait apporter à l’organisation à la mouette : Un regard neuf et des idées non normées. Qui n’entraient dans aucune case. Alors elle répondit à son interlocuteur :

- Pas de précipitation … Nous ne savons pas de quoi il retourne, et je pense que comme tu le dis, nous ne pouvons justifier d’avoir surpris cette conversation pour le moins énigmatique. Nous avons tout le temps, de confondre et d’arrêter un complot depuis notre colloque. Il suffira de garder l’œil ouvert, et le bon.

Elle cligna de son œil droit, et lui indiqua la porte qui menait, selon elle, sur la salle qu’ils avaient quittée quelques instants plus tôt. Retournons à la petite sauterie, ces complots ne nous regardent pas … Du moins pas encore. Fit elle avec laconisme et un je m’en foutisme évident. Elle était laxiste, vulgaire, pas adapté, ni adaptable. Pas vraiment le soldat modèle, mais un bon officier, n’est pas forcément quelqu’un d’orthodoxe, pas forcément quelqu’un de commun … Même généralement tout l’inverse.
Pendant ce temps là, dans la salle réservée par la marine.

- Dites donc, y’en manquerait pas parmi nous ? Fit un officier au second de Maellan…
- C'est-à-dire monsieur ? Fit-il en se raidissant un peu.
- Il manque l’hurluberlu et le gars de la campagne non ?
- Et puis que fait un officier subalterne parmi nous … C’est intolérable, cette réunion est réservée aux officiers, pas à leur laquais … Fit un dernier, d’un ton qui ne souffrait aucune contradiction, et l’air aussi péteux que faible.
-Patron … Ramenez vous vite s’il vous plait … Oui, mais je peux tout vous expliquer … ! Fit le jeune homme sagace et vif. Il se sortirait de ce mauvais pas, ou finirait-il à la porte à cause des pérégrinations des deux Lieutenants ?

La suite nous le dira.

- Allez viens, lâche l’affaire j’te dis, on fait comme si on savait rien et on attend le début de la réunion. On aura tout le temps de bouger quand il le faudra
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Maelann Kerguerec

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Maelann Kerguerec
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Jeu 11 Jan 2024 - 21:52
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Le sens du guerrier t’avait conduit à vouloir poursuivre les suspects, mais Bunny te ramena à la raison. Quelle idée saugrenue que de vouloir se précipiter dans la fausse au lion ! Voilà trop longtemps que vous aviez quitté la grande salle, il était temps de retourner dans le grand bain et assister à ce spectacle d’abrutis, comme tu aimais le dire. Après un léger de temps de réflexion, tu acceptas sans rechigner la proposition de ta nouvelle camarade.

« Bien. Retournons auprès de nos chers amis. », fis-tu en rebroussant chemin.

Le chemin ne fut pas si difficile à retrouver, vous n’étiez pas allés si loin. Le bruit de foule grandissant vous indiquait que vous étiez proche. Puis une fois à l’entrée, ton regard chercha un seul individu : Kenehan. Un petit nouveau entouré de ces crapules, ce n’était clairement pas bon signe. Un homme de grande taille, physiquement imposant, malgré un âge avancé et probablement un quotient intellectuel supérieur ou égal à celui d’une poutre. Tu ‘en avais déjà entendu parler. Un pauvre type qui a passé et passera l’ensemble de sa carrière au rang de lieutenant. Il était accompagné d’un homme plus petit, mais tout aussi misérable.

« Ma curiosité me pousserait presque à vous demander qui est ce gars de la campagne, lieutenants. Et ce laquais, comme vous aimez l’appeler, est promis à une carrière bien plus épanouissante que la vôtre. Maintenant, retournez vous empiffrez comme de gros cochons bien grassouillets et ne pointez plus jamais le bout de votre nez face à moi ou l’un des membres de mon équipage. Et si vous doutez de ma parole, essayez tout de suite et vous verrez si je ne tiens pas parole. »

Très lentement, à l’aide de ton pouce, tu dégainas ta lame. Après quelques échanges de regards, ils s’en allèrent avec de mauvais regards, seulement pour avoir l’air dignes. Kenehan sembla rassuré mais conserva un visage dur, comme à son habitude. Et comme si on vous avait observé tout le durant, le son d’un micro retentit et la conférence allait enfin débuter. Quelques officiers supérieurs se trouvaient sur une estrade qui surplombait l’assemblée. Il y avait du beau monde, pas autant que tu ne l’avais imaginé, mais des colonels assez connus pour leurs faits d’armes. Ils passèrent rapidement les protocoles d’amabilité et rentrèrent dans le vif du sujet.

« Si nous vous avons rassemblé ici, ce n’est certainement pas pour profiter du buffet, même si certains l’ont probablement oublié. Nous sommes restés trop longtemps inactifs, et malgré la domination du Gouvernement Mondial, la piraterie renait peu à peu de ses cendres. »

Tu restais sceptique. Ton regard croisa celui du colonel qui lut ton scepticisme.

« Disons-le clairement, la piraterie est plus que présente dans nos mers, détruisant tout sur son passage. Mais au-delà de la destruction, elle nous décrédibilise aux yeux du monde, instaure un climat de terreur et se propage comme une gangrène. Beaucoup s’engage dans cette voie pourtant sans issue. »

Tu attendais le moment clé.

« Notre rôle est de redorer l’image de la marine, redonner confiance au peuple, que l’on croit de nouveau en nous comme lorsque notre institution a mis fin au règne de Roger. »

Tellement prévisible.

« Et nous commencerons aussitôt la fin de ce colloque. Plusieurs missions vous seront attribuées et nous comptons sur vous pour les mener à bien. »

Tu espérais davantage d’originalité, mais on t’a déçu une fois encore. Sans perdre un instant supplémentaire, tu signifias à Kenehan ton attention de partir et te dirigeas vers la sortie où un officier attendait déjà pour attribuer des missions. Un regard en direction de Bunny, tu t’arrêtas un instant.

« Dans quel secteur te trouves-tu ? Collaborons. », dis-tu fermement mais sans aucune autorité. Ne l’oubliions pas, tu étais quelqu’un d’assez froid d’ordinaire.
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