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Daïquiri

Feuille de personnage
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Daïquiri
Dim 3 Déc 2023 - 23:48
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Ce-jour ci, Daïquiri s’était réveillé d’humeur revêche. Porté par une énergie sauvage, il était plus résolu que jamais. Il allait confronter son capitaine. Le contraindre à abdiquer, et s’emparer de sa position.

Comme à son habitude, l’équipage avait mouillé à une distance raisonnable de la côte. Rejoignant le rivage à la nage, les Hommes-Poissons laissaient ainsi leur navire à l’abri des pillages. Daïquiri avait longtemps été celui en charge de monter la garde. Pendant des années, il était resté à bord de l’embarcation en attendant le retour de ses compagnons avec pour seule compagnie Kuda, le monstre marin domestiqué de la bande.

Désormais, la brutalité du jeune pirate était si précieuse pour le business qu’il était impensable qu’il échappe à la moindre expédition. Ce branleur de capitaine allait encore se la couler douce en attendant qu’on lui rapporte le butin, et aurait même le culot de prétendre qu’il aurait pu ramener le double s’il s’était chargé de la besogne en personne.

Daïquiri avait serré les poings, s’était craqué le cou, et s’était rendu le pont du navire. Son regard était noir et l’angle de sa bouche encore plus aigu qu’à l’habitude ; son ombre imposante glissant lentement sur le sol alors qu’il traînait les pieds en direction de la cabine principale.

Des cris avaient interrompu son élan. Deux de ses compagnons venaient d’ouvrir une bouteille de Rhum et l’invitaient à se joindre à eux. Daïquiri eut un moment d’hésitation pendant lequel les pensées se bousculèrent avant que ses récepteurs de dopamine ne forcent la décision: il pouvait bien se servir un petit verre pour se donner du courage…

Une heure et une bouteille vide plus tard, il arrivait sur la cote est d’Arid Lakes avec trois autres membres d’équipage. Peu de temps après, ils atteignaient leur destination. Là, sur la voie menant à Botown, se trouvait sans doute la plus petite zone pluvieuse de l’île, formant un lac d’à peine six ou sept mètres de diamètre. Bien connu des marchands avertis, cet endroit constituait une oasis de choix pour qui souhaitait se ravitailler lors d’un périple vers la capitale.

Les pirates avaient installé un poste de péage de fortune au milieu du chemin rocailleux, sur lequel on pouvait lire en gros, dans une écriture à peine lisible:

“VERRE D’EAU - 10 000 Berries”

Surmontant le tout, la réplique du Jolly Roger de Mukaan Skall était, elle, si soignée qu’il était difficile de se douter qu’elle n’était pas authentique.

Le groupe était composé de quatre Hommes-Poissons.

Daiquiri
Homme-Poisson grand Barracuda
3m14

La Brute, reste en retrait avec une bouteille de bière et n’intervient qu’en cas de problème.

Swizzle
Homme-Poisson Mahi Mahi
2m30

Commandant en charge de l’expédition. Reste à patauger dans le lac afin de conserver sa couleur jaune éclatante.
Bumbo
Homme-Poisson requin pèlerin
2m72

Monte la garde autour du lac pour s’assurer que personne ne tente de subtiliser l’eau.
Kingston
Homme-Poisson poisson-coffre
1m88

Le plus avenant du groupe, en charge de tenir le stand et de faire payer les marchands qui ne font pas d’histoire.
Un invité de marque 10LOqLPOUn invité de marque DhPQ67LoUn invité de marque K0srezDEUn invité de marque SbNLspSS

La soleil était haut dans le ciel. Après qu’une heure se soit écoulée sans que le moindre marchand ne se pointe à l'horizon, Kingston se permit une remarque des plus déplacées. “Dites, ça fait des mois qu’on se met ici, vous pensez pas que les gens se sont passé le mot?”

Les dents de Daïquiri s’étaient serrées sous l’envie de décocher un grand coup de poing dans la face de son congénère. Mais l’expérience lui avait appris que ç’aurait été inutile: doté d’une résistance extraordinaire due à son exosquelette, le poisson-coffre était quasiment invulnérable aux coups.

Daïquiri se contenta donc d’exploser sa bouteille au sol, lançant un regard noir à ses camarades qui détournèrent le regard.

Bumbo, peu enthousiasmé par la perspective de supporter l'ambiance délétère en plus du soleil de plomb, prit la décision de rejoindre Swizzle dans le bassin, tentant ainsi de trouver un semblant de rafraîchissement.

Alors qu'il retirait son maillot troué, laissant apparaitre une musculature impressionnante mais pas inhabituelle pour un homme poisson, il révéla également une marque intrigante nichée dans la région inférieure de son dos. Daïquiri, qui remarquait cette énigmatique empreinte pour la première fois, l'observa d'un regard curieux. Mais il eu à peine le temps de deviner ce qui ressemblait à la silhouette sinueuse d'un serpent enroulé sur lui même que la moitié inférieure de son compagnon disparut dans l'eau du lac.
Jagger Payne

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Jagger Payne
Lun 15 Jan 2024 - 13:24
Briser des os, voguer sur les flots.
Arid Lake, terre de misère.
Un véritable enfer vivant pour quelqu’un comme moi, qui aime et suis habitué aux basses températures, celles qui tombent dans le négatif, qui glacent les os et vous gèlent un pauvre type sur place. Sur mon île, le froid est une douce compagnie, à tel point que les natifs ont appris à vivre avec, se sont naturellement renforcés en conséquence. C’est la raison pour laquelle je ressens rarement le froid, ayant pris pour habitude de me trimballer torse nu, mais forcément dès lors que j’ai foutu les panards sur cette île de malheur…
Je crois que la bonne phrase pour exprimer ce que je ressens sonnerait à peu près comme ça : Putain de merde, le soleil cogne si fort contre ma caboche que j’ai l’impression qu’un buster call s’y est installé. Ou encore : Ma carcasse toute entière crame, il fait chaud, beaucoup trop chaud, personne m’avait prévenu que je deviendrai de la barbaque sur la grille d’un barbecue en foutant les pieds ici. Les dieux s’acharnent, j’ai l’impression.

Solssung, le dieu du Feu et de la Lumière semble m’avoir pris en grippe, bien décidé à me faire payer mon insolence. Je sais que certaines divinités ne m’ont pas encore pardonné mon acte, certaines sont encore en colère d’avoir assisté à ce fils mettant à mort son père avec pour seuls motifs que l’ambition et l’impatience. Si Krigor, le Dieu de la Guerre et des Guerriers doit être particulièrement fier de moi, il doit être l’un des seuls à me soutenir encore aujourd’hui. Si je veux retrouver les faveurs des autres Dieux, il va me falloir affronter bon nombre d’épreuves comme celle-ci, sur Arid Lake.
J’ai l’impression de traverser une terre de feu, le sol sous mes pieds est si chaud qu’il brûle les pieds pour qui serait assez stupide pour marcher sans chaussure. L’air est si chaud que j’ai un mal de chien à respirer, ma salive se fait rare et la soif bien pressante, réclamant des litres de flotte ou de gnôle à m’enquiller. Je ne sais pas depuis combien de temps je marche, encore moins combien de temps je vais continuer de marcher. Je sais juste deux choses, que je dois atteindre le grand bateau-ville, et que je dois le faire avant de mourir de soif. Le marchand que j’ai croisé sur le dernier point d’eau où j’ai fait halte m’a parlé d’une grosse ville installée dans un paquebot, Botown. C’est là-bas que je dois aller si je veux vivre.

Dissimulée sous un long morceau de tissu qui protège ma peau contre la morsure du soleil, je progresse dans la direction donnée. Et les pensées se bousculent dans ma tête, un flot incessant qui se déchaîne, ce que j’ai fait, ce que j’aurais pu faire, ce que je n’ai pas fait. Mes erreurs me reviennent en pleine fiole, mes succès les surpassent et enfin, des images de ma chute font exploser le tout, me ramènent à ma condition actuelle. Et inévitablement, les questions viennent se bousculer à mon esprit. Quel aurait été mon avenir si je n’avais pas défié et tué mon père, le chef de clan de ma tribu ? Quel avenir pour moi si je n’avais pas été trop faible contre mon frère, si je n’avais pas perdu la guerre contre lui ? Qui serais-je aujourd’hui ? Qui je suis actuellement ?
Après mon bannissement, j’ai erré tel un chien sans maître ni foyer, je me suis perdu dans ma honte et la médiocrité, rendu à l’état de mendiant, d’un vulgaire clochard dépourvu d’envie de vivre et privé de ses ambitions. Je me demande parfois si ce n’est pas plutôt à ce moment-là que certains dieux m’ont tourné le dos, quand je n’ai pas été capable de garder la tête haute après ma défaite, après que mon frère m’ait dépossédé de tout ce que j’avais pu obtenir. Ils ont eu raison quoiqu’il en soit, je ne méritais plus leur faveurs à ce moment-là, je ne méritais plus que les dieux m’accordent leur attention. Je ne le mérite toujours pas pleinement aujourd’hui encore, mais je travaille dessus, fait ce qu’il faut pour obtenir leur pardon, me montrer digne d’être leur Champion.

Mon frère Thorssan aura ce qu’il mérite en temps et en heure, pour le moment je dois recouvrer mes forces, ma hargne et ma soif de sang, je dois retrouver le goût du combat et l’ivresse des batailles, je dois renaître plus combatif et ambitieux que jamais. Redevenir un vrai Payne, guerrier ultime des Dieux.
Mais pour devenir ce Champion des Dieux, il me faut faire face aux nombreux défis qu’ils mettront sur ma route. Et en voilà un qui semble se dessiner sous mes yeux, au fur et à mesure que je m’avance vers ce qui m’apparaît comme un petit lac. Une source d’eau et un point de repos et de quoi me rafraîchir la carcasse, tout ce que je pouvais espérer et désirer. Je continue mon avancée le long du chemin rocailleux, jusqu’à tomber sur deux choses pour le moins surprenantes. La première, c’est cet homme à la peau jaunâtre et tachetée par endroits de points noirs, arborant une barbe rousse, à peine un peu plus grand que moi. Mais bien plus large, et graisseux. Il semble en charge de ce stand, la deuxième chose surprenante ici. Surtout ce panneau dont je déchiffre péniblement ce qui est écrit dessus.

VERRE D’EAU - 10 000 Berrys. J’espère que c’est une mauvaise blague, qui même si elle n’est pas drôle, se révèlerait beaucoup moins agaçante que si cet écriteau se prenait au sérieux. — Salut l’étranger, une petite soif ? C’est seulement dix-mille berrys. Par ce temps épouvantable, ça ne se refuse pas ! Les paroles de cet homme ont un effet désagréable aux oreilles, mon regard s’assombrit un peu plus, mes mâchoires se crispent. — Tu me prends pour un con, gros sac de tripes ? J’attends même pas sa réponse, m’engageant vers l’avant pour forcer le passage, passant à hauteur de l’escroc sans même lui adresser un regard. Mais sa grosse paluche se pose sur mon torse, une main étrangement palmée, comme un poiscaille. D’un geste simple, il me fait reculer de quelques pas. — Désolé, mais si tu paies pas. Tu passes pas. Il commence à me les briser sévère, lui. Je crois savoir ce qu’il est, j’ai déjà entendu quelques histoires sur ceux de sa race, les hommes-poissons. Mais j’en ai rien à foutre qu’il soit physiquement plus solide qu’un homme normal, je le broie s’il continue de me faire chier. — Déblaie le passage la baleine et fous-moi la paix avec ton arnaque ou je t’enfonce le panneau dans ton gros derche.
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