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Narrateur
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Sam 30 Sep 2023 - 16:53
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Kenzan

Affiliation : Communauté de l'Ombre

Superficie : Moyenne-Grande

Population : 113 000

Effectif Marine : 0

Effectif Révo : 2000

Effectif Pirate : 1000

Milice locale : 5000


On l’appelle par facilité « L’Île des Longs-bras ». À raison d’ailleurs, car c’est ici où cette race y trouve son berceau. Cela, bien qu’ils s’astreignent à une cohabitation avec quelques exogènes de toutes origines.

Cette présence d’autres races sur la très autarcique île de Kenzan ne tient pas à un quelconque cosmopolitisme, mais à des impératifs purement commerciaux. Kenzan est en effet une plaque tournante réputée du trafic d’esclaves à travers le monde. Ce n’est cependant pas ici que les captifs y sont vendus.

Kenzan se fait fier d’être l’épicentre de l’esclavage de qualité. Un esclave passé par Kenzan se vend en effet deux à trois fois plus cher que n’importe quel autre. Ce prestige, l’île le doit au fait que les esclaves transitant sur ses terres y sont « remis à neuf » et pouponnés comme ils ne sauraient l’être ailleurs.
Il a en effet été déterminé qu’un esclave en forme se vendait nécessairement mieux qu’un captif maltraité. Un esclave passé par Kenzan bénéficie d’un label de qualité et s’arrache chèrement. Les esclavagistes à travers Grand Line sont en effet prêts à payer le prix fort pour avoir le droit d’y débarquer leur marchandise. Ainsi, les esclavagistes de Kenzan ne se chargent ni de la capture ou de la vente, mais simplement de la gestion intermédiaire d’esclaves appartenant à d’autres compagnes pour faire augmenter la valeur de la marchandise. De quoi assurer de grosses retombées d’argent sans s’astreindre à de gros risques.

L’île, bien qu’elle aux mains des Longs-Bras, reste sous l’escarcelle de la Communauté de l’Ombre à qui elle verse un tribut. C’est en effet cette dernière qui garantit l’autarcie de l’île par la corruption des instances gouvernementales et les exécutions occasionnelles de dignitaires de la Marine ou de la Révolution.

Les esclaves sont ici traités comme si on les avait laissés en villégiature dans un hôtel Cinq Étoiles. Certains y multipliant alors les séjours s’ils sont invendus. Il se dit – et cela a été prouvé – que les plus démunis, parfois, se vendaient comme esclaves auprès de compagnies dont ils savent qu’ils traitent avec Kenzan. De quoi faire fleurir les affaires des mauvaises gens tout en diminuant la pauvreté à travers le monde. Tout le monde s’y retrouve ainsi. Le Gouvernement Mondial, d’après la Révolution, participerait même à des rafles de pauvres sur certaines îles qu’elle contrôle afin de les confier à des esclavagistes en cheville avec Kenzan. La rumeur n’a cependant jamais été démontrée factuellement à ce jour, et cette information pourrait être une simple propagande.

Les esclaves les plus doués dans une discipline donnée sont conservés à Kenzan où ils y vivent une vie de roi. Musiciens, chanteurs, ingénieurs de toutes obédiences et artisans illustres trouvent ici un pied-à-terre où leurs talents seront reconnus ; ceux-ci ne participant alors que mieux à l’essor de l’île. Beaucoup de ceux-là se contentent de leur cage dorée. On leur accorde même des sorties sous escortes pour retrouver leur famille, ou bien pour les faire venir avec eux.

Servir ainsi d’intermédiaire pour l’esclavage a fait de Kenzan une ville prospère sur le plan économique, contribuant même très favorablement à son rayonnement culturel dans le monde. C’est ici que les vedettes les plus réputées au monde y ont fait leurs classes, arrivées pour la plupart les chaînes aux poignets, et conservant le statut d’esclave en dépit de leur renommée.

Une cellule révolutionnaire locale est cependant établie sur place. Relativement groupusculaire, celle-ci lutte aveuglément contre l’esclavage, ne comprenant apparemment pas que la seule survie de l’île dépend de l’implication des autorités locales dans ce commerce. Sans le « Label Kenzan » attribué aux esclaves, l’île ne pourrait tenir. Les innombrables pics montagneux rendent en effet l’agriculture impossible sur place, impliquant que la quasi-totalité des denrées consommées sur place sont issues de l’importation. En outre, sans l’esclavage, la Communauté de l’Ombre se détournerait de l’île et le Gouvernement Mondial finirait par y imposer son joug. L’ironie veut alors que la révolution locale, pour mettre fin à l’esclavage, contribue en réalité à faire venir la Marine.
À moins que l’ironie n’ait rien à voir dans ce drôle de calcul.
La Slavie
La Slavie
Véritable station balnéaire aménagée dans une tour construite à la mode de Kenzan, la Slavie est un complexe on ne peut plus complet. Avec ses soins hospitaliers de renom – les médecins de Drum y étant très sollicités – ses instituts de beauté, ses spas et la cuisine importée de Petit, un esclave passé par La Slavie sera requinqué en un rien de temps.
La tour, gigantesque et aménagée en bord de mer pour profiter de l’air marin est par ailleurs très large, pouvant abriter en son sein jusqu’à 20 000 personnes à la fois.

Là, on y fait l’éducation de tous pour leur apprendre à lire et faire des calculs ainsi que des corvées multiples. La formation des esclaves de Kenzan est en effet très appréciée par les acheteurs dont l’acquisition sera ainsi attribuée aux tâches domestiques. Même l’esclave le plus misérable et le plus incapable ressort grandi de La Slavie. La Communauté de l’Ombre, après quelques études menés par certains de leurs émissaires, ont même déterminé que le parcours académique et le bilan de santé des esclaves passés par Kenzan était supérieur aux populations sous la coupe du Gouvernement Mondial.

Les esclaves de Kenzan, grâce à leur passage de quelques mois à La Slavie ressortent immaculés. Les laids resplendissent de beauté, les incultes sont inondés de savoir et les infirmes sont même retapés pour beaucoup d’entre eux.
Du fait qu’on leur accorde une relative liberté, les esclaves sont amenés à se fréquenter. Les autorités de Kenzan, si une union donne lieu à un enfant, se réserve le droit de propriété sur ce dernier.
   
Grey Terminal
Pan Xi Shun
Les villes résidentielles de Kenzan se trouvent en périphérie de la capitale, dans les montagnes brumeuses. Les habitants se mêlent rarement sinon jamais aux esclavagistes que l’on trouve sur les quais ou à La Slavie. Un Long-Bras vivant à Kenzan peut en effet passer une vie entière sans jamais croiser un esclave de sa vie.

Les habitants sont ainsi préservés des commerces de l’île, vivant ainsi la conscience tranquille et les poches pleines grâce aux retombées du « Label Kenzan ». Pan Xi Shun constitue alors une capitale irréelle au milieu des pics rocheux et des denses forêts de l’île. On y trouve toutefois quelques esclaves « orfèvres », rachetés par les autorités de l’île du fait de leur talent dans un domaine donné.
Les Prisomptueuses
Les Prisomptueuses
Les esclaves de Kenzan, lorsqu’ils ne sont pas pris en charge à La Slavie, vivent dans des quartiers résidentiels réservés aux esclaves. Ceux-là, situés en bord de quai, font montre d’une certaine opulence qui étonne les nouveaux esclaves à peine débarqués. De quoi constituer une vitrine encourageante relative au traitement des esclaves.

Bien qu’il s’agisse de prisons, les habitations sont chics et bien entretenues par les esclaves habitant sur place. Chacun peut se déplacer plus ou moins à sa guise durant la journée et doit retrouver ses quartiers avant le couvre-feu s’il ne souhaite pas être châtié.

On cherche rarement à s’évader des Prisomptueuses dans la vie y est plaisante. Tout est à disposition des esclaves qui s’y trouvent qui y vivent mieux que les travailleurs de la classe moyenne d’îles relativement aisées.
Les rares qui cherchent à fuir sont très vite rattrapés. L’île de Kenzan ne bénéficie en effet que d’une flotte très restreinte et surveillée pour mieux assurer le contexte autarcique, il est de ce fait très difficile d’en échapper. Les fuyards ne sont pas punis rudement, mais simplement cantonnés à leur cellule confortable et privés de droit de sortie.
Repaire de la Révolution
Repaire de la Révolution
Situé au milieu des forêts embrumées de Kenzan, le repaire révolutionnaire est remarquablement bien achalandé en armement pour repousser le moindre assaut éventuel. Les révolutionnaires sur place n’ont apparemment jamais pris la peine de regarder les sceaux attestant de l’origine des canons sous leur contrôle. Ils y auraient alors aperçu l’empreinte très marquée du Gouvernement Mondial.
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