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Narrateur
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Admin
Sam 30 Sep 2023 - 16:36
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Banaro

Affiliation : Indépendant

Superficie : Petite-Moyenne

Population : 12 000

Effectif Marine : 0

Effectif Révo : 0

Effectif pirate : 0

Milice locale : 50


À Banaro, l’habitant moyen possède au moins trois armes à feu, sans quoi, il se trouve déconsidéré. Il n’y a guère de loi en ces lieux, exceptée celle spécifiant qu’aura raison celui qui tire le plus vite. Et pourtant, malgré la poudre qu’on fait si abondamment cracher, le cadre de vie n’y est pas incertain ou même chaotique. Comme le disait le poète local – pendu pour avoir volé du bétail – à Banaro « La politesse y est plus aisée quand un calibre est à portée ». Le fait que tout le monde ici soit armé intime en effet à l’humilité. Personne ne tire trop à tort et à travers justement de crainte que la population entière ne lui tombe dessus tous colts dehors.

Sur l’île règne ainsi un climat paisible que la présence d’un seul pirate peut échauffer. Il se dit, en ces lieux, que les cowboys et les pirates y sont cependant ennemis héréditaires. La tradition orale aidant, on ne contribua qu’à mieux consolider cette légende. Pirates et cowboys seraient rivaux du fait de leurs attributions respectives : le fait d’avoir l’air cool. Jadis, les ninjas, eux aussi, étaient conviés à cette rivalité improbable. Ceux-là étant cependant cloîtrés à Wa no Kuni, la seule focale des cowboys de Banaro est ainsi placée sur le moindre pirate qui y vient.

Bien que l’île ne soit pas inféodée au Gouvernement Mondial, le moindre pirate y est implacablement chassé. Il fait bon baisser le pavillon noir lorsqu’on approche d’une île pareille. Quant aux forbans accablés d’une prime, ceux-là on intérêt à se cacher le visage afin d’y défiler incognito. Pas trop, cependant, car ils risqueraient de ressembler à des ninjas, ce qui n’arrangerait pas leurs affaires.

Même si les habitants sont qualifiés de « cowboys », ceux-ci n’élèvent aucune vache. Banaro, du fait de ses rocailles omniprésentes, empêche qui que ce soit de pratiquer l’élevage. Il en résulte que les habitants vivent principalement de la pêche. La pêche au pistolet, cela va sans dire.
Il se dit cependant qu’une vache immortelle peuplerait les vallées rocheuses de l’île. Nombre de hardis étant partis à sa poursuite furent retrouvés morts, des traces de sabot incrustés au beau milieu de leur visage.
Trinitown
Trinitown
Capitale de l’île, logée au creux des massifs rocheux constituant à Banaro une muraille naturelle, la ville, bien que peu développée, y est paisible. L’avenue principale, toutefois, est inaccessible une heure après que le soleil se soit trouvé au zénith, celle-ci étant en effet réservée aux duellistes venus d’y affronter.

Les commerces les plus prospères, outre la vente d’armes pour particulier, sont ceux des croque-mort. Ils ont ici développé un art de l’embaumement qu’on leur envie partout à travers le monde. Les corps qu’on expose pour une veillée sont plus avenant que nulle part ailleurs, justifiant que l’on fasse parfois appel à leurs services de très loin – et pour très cher – afin d’organiser des funérailles dignes.
   
Hinca
Hinca
Moins populaire et surtout, moins fréquentée que Trinitown, Hinca est une ville perdue en périphérie, bien à l’abri des rochers escarpés qui lui font ombrage. Les habitations y sont rudimentaires et l’habitant farouche. Hinca est en réalité un bastion révolutionnaire amplement toléré par les locaux.

Les Banariens tiennent en effet à leur indépendance vis-à-vis du Gouvernement Mondial. Ces gens-là ne payent aucun impôt du fait qu’aucun ordre social ne soit ici institué. Aussi acceptent-ils l’aide des Révolutionnaires sur place pour repousser les éventuelles incursions de Marine.

Parmi les révolutionnaires, cependant, on s’écharpe afin de déterminer s’il faudrait tenter ou non d’annexer l’île. Une décision qui, si elle venait à être prise en ce sens, leur faudrait en réalité une guerre ouverte contre les habitants les ayant recueillis.

Les tombes ici, dans le cadre d’un échange culturel visant à s’ouvrir sur le monde, sont chacune jumelées avec une sépulture de Cactus Town. Les deux îles étant en effet liées par une alliance militaire défensive en cas d’agression.
Cime-Tiers
Cime-Tiers
Ce village-palace,, loin d’être propice à la déprime bien qu'entouré de sépultures, y est vivant et coloré. On y fête de nombreuses célébrations – notamment liées à la mort – et on y proscrit les armes à feu à tous les visiteurs. Là aussi, on y pratique de nombreuses exécutions en y pendant d’innombrables pendards sur les branches de l’Arbre à Sanctions par-delà les cimes. Cime-Tiers a, pour les habitants, quelque chose d’un lieu saint venu affirmer leur spiritualité tournée vers la mort et la joie.
La Foire aux Armes
Puisque tout problème éventuel, de la plomberie à l’éducation, se règle ici à grand renfort de revolver, la culture des armes y a été particulièrement soignée. C’est à Banaro que l’innovation, en matière d’armement individuel – c’est-à-dire relatif aux pistolets et fusils – y est la plus abondante. Le Cipher Pol lui-même déambule en certaines occasions sur les quais de la Foire aux Armes afin d’y faire de nouvelle emplettes et les partager avec le Gouvernement Mondial.

La savoir-faire des artisans en armement y est cependant si savant et minutieux que personne ailleurs ne parvient à le répliquer.
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