[FICHE D'ÎLE] de Long Ring Long Land

Long Ring Long Land est, d’un point de vue topographique, une couronne munie de dix monts étalés sur tout son contour. Seul le sommet de ces derniers émergent à l’exception d’un jour par an où le reste du pourtour n’est plus sous les eaux.

Cette particularité géographique aura amplement justifié que la Révolution, dès 1450, creuse des galeries dans la partie quasi-constamment immergée de l’île. Galeries dont l’accès aura été condamné et dissimulé de sorte à ce que personne d’autre ne suspecte leur existence.

À l’intérieur de ces galeries dissimulées, on y a aménagé des Breath Dials pour garantir un apport continu en oxygène. Ici, depuis près de soixante-dix ans, on y a entreposé un nombre d’escargophones dédiés à l’écoute hallucinant. On y pratique même des élevages et croisement d’espèces permettant d’étendre leur application.

Ainsi, la section révolutionnaire de Long Ring Long Land peut, grâce à ses escargophones d’écoute, espionner potentiellement le monde entier, à l’exception des conversations les mieux brouillées des plus hauts dignitaires du Gouvernement Mondial. Ce pôle d’information représente un intérêt stratégique considérable pour la Révolution dont personne ne sait où ce trouve ce relai de communications les approvisionnant si bien en informations.

Les révolutionnaires, dans les galeries, dédient chacun de leurs efforts à espionner les conversations partout dans le monde et transmettre ce qui en ressort. Prêts au sacrifice ultime, aucun de ces travailleurs de l’ombre ne sortira jamais de ces galeries immergées. Plusieurs générations de révolutionnaires ont vu le jour dans les galeries et ignorent même à quoi ressemble le soleil.

Poussant leur atout encore plus loin, les plus hauts cadres de la Révolution ont installé une agence de presse créée légalement, celle-ci étant tenue par l’un de leurs agents. Celui-ci, devant naturellement dissimuler ses obédiences révolutionnaires, est chargé de contacter le Gouvernement Mondial pour lui servir d’informateur privilégié. Ce titre de presse, intitulé Le Crioreille, avertit en effet Marineford des agissements de la piraterie pour obtenir leurs faveurs.

Considérant cette aide inestimable – quoi que conditionnée – les journalistes du Crioreille sont libres de faire paraître leurs journaux aussi longtemps qu’ils ne critiquent pas ouvertement le Gouvernement Mondial. Ce journal est ainsi réputé le plus libre au monde, permettant de prouver que le Gouvernement Mondial, contrairement à ce que laisse entendre la Révolution, ne censure pas les opinions.

En réalité, le Gouvernement Mondial est divisé quant à savoir s’il faut censurer cet organe de presse relativement dissident ou bien le laisser sévir pour bénéficier d’informations précieuses sur les Empereurs. Il a été décidé que Le Crioreille serait infiltré par le Cipher Pol afin de mettre la main sur la source de leurs informations et pouvoir ensuite les fermer.