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Narrateur
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Admin
Mer 27 Sep 2023 - 19:29
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Mareaute

Affiliation : Indépendante

Superficie : Moyenne

Population : 74 000

Effectif Marine : /

Effectif Révo : 500

Effectif Pirate : 4000

Milice Locale : 2000


À Mareaute, la flotte monte et descend. Et beaucoup. Quand la marée atteint son niveau culminant, à plusieurs dizaines de mètres d’altitude, alors, elle borde les rivages de la seule ville densément peuplée que compte l’île. C’est dans ces instants où les Rois des Mers les plus hardis, émergent de leur tanière sous-marine pour s’en prendre aux habitations côtières.

Mareaute est le théâtre du constant affrontement entre l’homme et son environnement ; un environnement particulièrement hostile que lui-ci.
L’île ne compte en effet que des pêcheurs intrépides et des marchands. Courageux, il faut ne pas l’être qu’à moitié quand la seule pêche aux alentours tient à la capture de monstres de plusieurs tonnes et dont la gueule se trouve garnies de dents. Les hommes-poissons, qu’on trouve alors sur place, sont excellents en ce qui les concerne dans cet exercice des plus périlleux. La petite diaspora Minks, quant à elle, se charge des étales de poissonnerie pour préparer la viande qui sera ensuite convoyée par des réseaux de transports tenus par les humains.

Les Longue Jambes – très peu nombreux comme les Minks - constituent les administrateurs de l’île, ceux-ci étant chargés de réguler les potentielles tensions entre les races qui cohabitent et dépendent ici les unes des autres. Toutefois, malgré la relative concorde, les factions en présence cherchent chacune à s’arroger la part du lion, espérant toutes se rendre les maîtres de Mareaute.

Les humains, lors de leurs escales pour vendre la viande de rois des mers, cherchent l’appui du Gouvernement Mondial pour les placer à la tête de l’île moyennant une affiliation gouvernementale Les hommes-poissons, moins scrupuleux encore, cherchent à apitoyer les effectifs révolutionnaires pour se faire passer comme victimes de l’exploitation des autres races.

Pour ne rien arranger, les Minks établis sur place sont exilés sur Mareaute du fait qu’ils s’étaient tous retirés de la piraterie. On compte d’ailleurs parmi eux trois têtes primées. En outre, il se dit que quelques rares effectifs du Cipher Pol, sans compter des membres de la Cross Guild, ourdiraient eux aussi quelques plans douteux au milieu des dédales densément peuplés de l’île.

Mareaute et son ordre de production bien huilé, derrière l’apparence d’une société multiraciale fonctionnelle, est en réalité une poudrière qui n’attend qu’un des innombrables acteurs extérieurs à l’île pour faire tout sauter. De quoi devenir l’équivalent d’une Fédération d’Archibelle si personne ne prend garde aux manigances des uns et des autres. Mais les Longue-Jambes veillent à maintenir l’équilibre des puissances. Cela, pour mieux garantir le non-alignement de l’île et, ainsi, que l’ordre demeure. La population, libre de ses lois, aurait en effet tout à perdre à s’affilier à quelque faction que ce soit.
Le Fureteur
Le Fureteur
Célèbre navire des marchands transitant entre Calm Belt et Grand Line, Le Fureteur a été conçu avec les os et les écailles tannées d’un roi des mers. Cette carcasse flottante, aménagée en vaisseau-marchand, permet ainsi à l’équipage humain qui y navigue à son bord de franchir Calm Belt sans peine ni tracas. La faune marine, en effet, ne s’attaquant jamais à eux car les prenant pour un des leurs.
C’est ce remarquable bateau – jalousement gardé par les humains – qui permet aux marchands de s’arroger une place cruciale dans l’ordre social de Mareaute. C’est d’eux que dépendent en effet le gros des recettes commerciales de l’île. Mais les humains, sommés de redistribuer les richesses, se sentent lésés de ne pas avoir la part qu’il estiment être la leur.
   
La Boucherie
La Boucherie
Les pêcher, ces beaux bestiaux de Calm Belt, suppose ensuite de les transformer en viande. Or, la chair de rois des mers est une denrée pour le moins subtile. Les écailles y sont souvent tranchantes comme des lames de rasoir et la chair, noueuse au point d’y briser un couteau venu se planter dedans, ne demande qu’à être attendrie pour un jour être consommée.
À la Boucherie, il n’y a pas une part de la bête que les Minks ne sauront pas mettre à profit. L’huile, les os, la viande et les écailles sont tous mis à contribution pour façonner l’artisanat local ou se prêter au commerce. Sans le savoir-faire Minks, on se casserait les dents sur des morceaux de viandes aussi succulents. Cela, à supposer qu’on ne s’empoisonne pas avec, tant certains viandes sont souvent gâtées par le venin avant qu’on ne les traite comme il se doit.
Les Concours de Pêche
Les Concours de Pêche
À Mareaute, lorsque la mer est au plus bras, on peut apercevoir très distinctement les rois des mers qui se trouvent sur l’eau. C’est ainsi que les hommes-poissons, sur-représentés dans la Pêche au Gros, traquent et alpaguent facilement les monstres marins isolés afin d’en faire de la viande froide. C’est un spectacle impressionnant que celui-ci car, jamais les hommes-poissons ne s’aident de la moindre canonnade pour attraper des animaux au moins vingt fois plus grands qu’ils ne le sont.

Bien que les hommes-poissons surinvestissent le milieu de la récolte de poissons, on organise chaque année à Mareaute un concours de pêche. Des pêcheurs, des pirates et même des agents gouvernementaux en repos viennent alors de toutes les mers du globe pour se prêter à l’exercice. La plus grosse pêche sera ainsi récompensée d’un lot de cent-millions de berries.

Bien que l’événement soit alléchant, on estime que près des deux tiers des compétiteurs périssent chaque année en cherchant à amasser le gros lot. Bien que le concours apparaisse bon enfant, la mort des participants y est vécue comme un des aléas les plus succulents du spectacle. On estime que les paris portés sur les vainqueurs ou les candidats qui ne survivraient pas, mobilisent près de cinq-cent millions de berries. Les visiteurs venus assister au spectacle, pour la plupart convoyés par Le Fureteur, viennent en effet principalement pour se délecter de ce spectacle macabre tout en pariant sans compter.
Défense de Mareaute
Défense de Mareaute
Les espèces marines, gloutonnes ou revanchardes, profitent toujours que Mareaute, léchée à son pourtour par la marée, soit à portée de dents, de queue ou de tentacule pour, s’essayer à quelques incursions voraces. Les habitants, habitués à ces aléas, ne manquent jamais de répondant, habitués à ce quotidien qui horrifierait la majorité des mers du globe.
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