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Narrateur
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Admin
Mer 27 Sep 2023 - 19:19
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ULOSA

Affiliation : Gouvernement Mondial

Superficie : Petite-Moyenne

Population : 84 000

Effectif Marine : 2 000

Effectif révo : 100

Effectif pirate : 1000

Milice locale : 500


On vient de loin pour se faire mettre en bouteille à Ulosa ; quitte à ce que cela se fasse au sens littéral. Ulosa est en effet une île flottante, une île enfermée dans une immense bouteille de verre, celle-ci voguant à la dérive sur Grand Line, quoi que flottant toujours dans la même zone du fait que les courants la renvoient toujours à sa place.
La trajectoire erratique de ce territoire improbable, cheminant au gré des courants marins, quitte à finir momentanément ensevelie sous des eaux déchaînées, répond alors au diapason de la culture locale. Une culture de fond de bouteille.

Ulosa est la capitale mondiale des alcool. Les concoctions enivrantes figurant parmi les plus exquises de ce monde sont toutes brassées ici même, dans les distilleries renommées de l’île saoule. Or, sur cette île à l’intérieur de laquelle on ne peut accéder que via un bouchon géant, à condition que celui-ci soit ouvert, les vapeurs d’alcool pléthoriques ont alors très vite fait d’embaumer l’air ambiant. Un air particulièrement lourd puisque l’effet de serre y est la norme à travers le verre de la bouteille contenant l’île. On prend toutefois la peine d’aérer les lieux une fois par jour – quand le temps est clément à l’extérieur – pour renouveler l’air ambiant. Il se dit que les émanations qui s’échappent d’Ulosa, alors, créent des nuages dont les averses sont gavées d’alcool.

Il en résulte une population ivre à chaque heure du jour et de la nuit, imbibée qu’elle se trouve dans des vapeurs d’alcool faisant presque office d’oxygène. À Ulosa, personne n’a jamais eu de gueule de bois, car en ces terres curieuses, personne n’a jamais décuvé.  
Labaaaah
Labaaaah
Sur une île dont le socle de verre se trouve sans cesse ballotté par les flots et où la population y est constamment ivre ; le paysage urbain finit immanquablement par en pâtir. Labaaaah, capitale de l’île, se présente comme une ruine vaguement aménagée en habitations. Il ne s’agit en aucun cas d’un campement de réfugiés, ou d’une scène de guerre, mais la stricte et logique conséquence attendue d’une cité où chacun y déambule sans cesse en étant bourré. Les velléités révolutionnaires qui sévissent ici n’ajoutent que du chaos au bordel ; mais les édifices se seraient aussi bien effondrés sans leur concours.  
   
Les distilleries d’Ulosa
Les distilleries d’Ulosa
Aménagées au fond de la bouteille, là où les alcool échappés des cuves, à force que la bouteille d’Ulosa se retourne lorsque les vagues sont trop houleuses – constituant en soi un tremblement de terre sur l’île quand celle-ci toute entière se retourne littéralement – les distilleries d’Ulosa sont le trésor au fond de la bouteille. Les marchands les mieux en vu de Grand Line y vont sans cesse se ravitailler pour faire fortune.

Du fait des alcool somptueux qu’on trouve ici et nulle part ailleurs, un Ethernal Pose pour Ulosa se monnaye pour cent millions de berries. Car même si sur l’île on n’y trouve qu’un ramassis de malheureux gavés d’éthanol au quotidien, celle-ci a su se rendre précieuse du fait de ce qu’on y trouve dans ses distilleries. Des distilleries taillées dans une roche solidement fixée au sol et dont les machineries sont elles aussi rivées solidement aux surfaces pour ne pas se retourner lorsque la bouteille bascule au gré de flots violents.
Base du G-7
Base du G-7
Sans cesse en travaux car perpétuellement détruite par les secousses de la bouteille d’Ulosa, la Base du G-7 située à Ulosa est la seule où le Gouvernement Mondial tolère ses effectifs en état d’ébriété. Il ne saurait en effet en être autrement du fait des vapeurs d’éthanol venue enivrer qui les respirerait.

Les marines, ici, n’ont pas d’arme à feu pour éviter les bavures dues à l’alcool. Aussi lutte-t-on comme des chiffonniers contre les révolutionnaires cherchant à s’emparer de l’île. De leurs affrontements, il en résulte de beaux bordels. Mais la journée de combat se termine toujours dans un café où, marines et révolutionnaires, bras dessus, bras dessous, se réconcilient autour d’un verre. L’alcool créé en effet ce genre de proximités douteuses entre deux bastons d’ivrognes.
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