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Narrateur
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Admin
Mer 27 Sep 2023 - 18:55
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Tequila Wolf

Affiliation: Gouvernement Mondial

Superficie: Moyenne-Grande

Population: 68 000

Effectif Marine : 5000

Effectif révo : 1000

Effectif pirate: 59 000

Milice locale : 0


Tous ces renégats que compte la société ; ces rebuts partis en mer pour suivre une chimère le couteau entre les dents, une fois que la Mouette leur fut tombée dessus, il leur fallait bien un endroit où croupir. Estimant que faire d’eux des forçats était plus humain que de les exécuter, on leur bâtît Tequila Wolf en 1453, institut pénitentiaire étendu à l’échelle d’une île entière.

En ce territoire neigeux, les captifs – principalement issus de la piraterie – sont réduits aux travaux forcés, contraints de casser des cailloux toute la sainte journée, afin de les attribuer à la construction d’un pont géant. À l’exception près que cette construction supposerait des coûts trop élevés pour le Gouvernement Mondial. Aussi, ordre fut donné à la jeune directrice récemment dépêchée sur place en 1518, de bien vouloir occuper ses prisonniers avec un budget modique.

Aussi les envoya-t-elle fouiller dans la mer des trésors enfouis. Ainsi, nombre d’entre eux se noyèrent quand les autres périrent du fait de l’hypothermie. De quoi ainsi réduire les coûts d’entretien de prisonniers surnuméraires.
Seulement, et contre toute attente, le prétexte de la chasse au trésor sous-marin se concrétisa. Les prisonniers, en 1518, découvrirent sous l’eau des galions aux trésors inestimables.

Présentés à cet état de fait improbable, il fallut réfléchir. En référer au Gouvernement Mondial aurait mené à la confiscation des biens. Aussi, prisonniers et Marines s’entendirent sur un partage des richesses, à condition que personne, jamais, ne pipe mot de leur découverte. Quelques pirates avec des réseaux parmi la Communauté de l’Ombre permirent à la directrice d’écouler les biens et de faire d’eux tous des multimillionnaires.

Ainsi, Tequila Wolf devînt une prison dorée, littéralement. L’opulence embaume chaque parcelle de cette prison qui, pourtant, depuis l’extérieur présente un aspect terne. Il est vrai que la vie y est rude pour les nouveaux arrivants. Car, de sorte à ce que le secret soit partagé du plus petit nombre – et afin de ne pas avoir à partager le butin avec de nouveaux venus – les prisonniers récents, à Tequila Wolf, ont tout à redouter des prisonniers et gardiens, ceux-ci se coalisant pour les éliminer discrètement un à un en les faisant passer pour des accidents de corvée.

On dit qu’à Tequila Wolf, depuis 1518, personne n’est jamais parvenu à s’en évader, consolidant la réputation de place forte de l’île. En réalité, plus personne ne veut en partir, car il serait rendu suspect auprès de ses camarades d’éventer le secret, et éliminé avant sa sortie. Aussi prolonge-t-on indéfiniment la peine des forçats qui profitent ainsi en ces lieux de leur retraite dorée.

Une action de l’Armée Révolutionnaire fut conduite en 1520 pour faire s’évader les prisonniers. Il se dit pourtant que ces derniers furent les plus opiniâtres dans la défense des lieux, forçant les révolutionnaires à battre en retraite. Ceux-ci pensent que les prisonniers étaient menacés par la Marine pour se défendre de la liberté avec un tel acharnement. De quoi alimenter des rumeurs noires sur l’établissement.

Il est à noter que Marines et bagnards, à Tequila Wolf, sont devenus actionnaires anonymes de la plus grosse société de construction en bâtiment de tout East Blue. Une ironie mordante veut que les cailloux qu’ils cassent – uniquement lorsqu’un inspecteur passe – sont justement attribués à leur entreprise qui n’en finit plus de les gaver de pognon.

Malgré l’opulence, chacun vit dans la crainte qu’un jour, le pot-aux-roses soit révélé en dehors des murs. Aussi, on emploie tous les stratagèmes pour tromper les observateurs du Gouvernement Mondial, ceux-ci étant de toute manière ravis que Tequila Wolf ne dénombre ni émeute ni évasion et le tout, pour un budget réduit. Qui parviendrait à s’échapper de l’île serait de toute manière tenu au silence. Les dizaines de milliers de prisonniers ainsi que les Marines comptent bon nombre de camarades à qui ils pourraient demander quelques services. Une arrestation ou une exécution des proches de tout évadé potentiel.

Tout est entrepris pour éviter que le secret du butin de Tequila Wolf soit ébruité, quitte à faire macérer en ces lieux un climat de paranoïa permanent. Mais avec champagne et petits-fours afin de mieux agrémenter leurs tourments.
Les Cellules de Tequila Wolf
Les Cellules
Ici, depuis la découverte des galions engloutis, les cellules ne sont plus que des lieux de villégiature. Les prisonniers, aussi longtemps qu’aucun inspecteur n’est de passage sur l’île, peuvent vaquer à leurs occupations comme ils l’entendent. Le soir, ils se réunissent pour un dîner de rois dans la cour centrale de l’établissement, entretenant une relation conviviale autour de mets confectionnés par des anciens cuistots du Baratie incarcérés.
On prétend qu’au regard de la richesse débordant des cellules de chaque détenu, celles-ci, individuellement, valent plus cher que les demeures les plus huppées de quartiers favorisés de Logue Town.
   
La garnison de Tequila Wolf
La Garnison
Comme toute île administrée par le Gouvernement Mondial, Tequila Wolf possède aussi sa garnison. La construction du bagne est faite de telle sorte que cinq longs bâtiments, comme d’immenses et larges corridors aménagés dans un contexte pénitentiaire, se rejoignent au centre de l’île, là même où se trouve localisé la garnison. Une garnison qui suinte le fric du fait des rénovations effectuées sur les fonds propres de la directrice. Celle-ci assure aux inspecteurs du Gouvernement Mondial que tout a été façonné par les petites mains habiles des prisonniers qu’elle aura exploité sans vergogne. De quoi alors ravir ses supérieurs.

Les locaux sont encore plus luxueux que les cellules des forçats, ces derniers étant interdits de ces jours en ces lieux afin de conserver tout de même une séparation entre prisonniers et Marine. C’est-à-dire qu’à force d’être rendus si complice par le partage de la fortune et du secret lui étant corrélés, ceux-ci sont de plus en plus difficiles à distinguer en dehors du port de l’uniforme.
   
Les travaux forcés
Les travaux forcés
Puisqu’il faut bien amuser la galerie lorsque des observateurs du Gouvernement Mondial viennent visiter les lieux chaque année, les prisonniers ont pris pour habitude de casser les cailloux. Ceux-ci sont en effet tenus à quelques quotas mensuels à expédier afin que l’inactivité sur place ne paraisse pas suspecte.

Mais ces travaux forcés, on les accomplit à un rythme soutenu. Après tout, tous sont actionnaires de l’entreprise chargée d’acheter les gravats qu’ils sont chargés de casser en ces lieux. En vérité, ils y travaillent surtout pour se muscler et se remettre en forme. Comble de l’insolence, ils sont même parvenus, avec la complicité de la Marine, à acheter des esclaves pour en faire leur majordome, ceux-ci se chargeant de leur apporter une collation entre deux cailloux brisés.

Les travaux à Tequila Wolf restent forcés pour les quotas… mais pas éreintants non plus.
   
La garderie de Tequila Wolf
La Garderie
À Tequila Wolf, hommes et femmes étaient incarcérés dans des quartiers séparés. Toutefois, depuis la conjuration des galions en 1518, ceux-ci ont fini par vivre ensemble et même, pour beaucoup, à nouer des relations au point de développer une vie de famille.

Nombre d’enfants sont nés à Tequila Wolf, au sein même du complexe pénitentiaire. Certains d’entre eux étant même des enfants de Marines mêlés à des prisonnières. Malgré l’élimination systématique et méthodique de tout nouvel arrivage de prisonniers sur l’île, la démographie de Tequila Wolf ne cesse de croître, et même mieux qu’ailleurs sur East Blue. L’opulence et la sécurité garantie par les lieux permet en effet de pérenniser une vie de famille, là où les honnêtes travailleurs partout ailleurs peinent à joindre les deux bouts et élever des enfants dans ces conditions.
   
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