[Fiche d'île] Hope Hack

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Narrateur

Admin

Lun 25 Sep 2023 - 12:07

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Hope Hack

Affiliation : Officiellement GM, Officieusement Révolution

Superficie : Moyenne-Grande

Population : 216 000

Effectif Marine : 15 000

Effectif Révo : 2000 (incognitos)

Effectif pirate : 20 000

Milice locale : 10 000

Pluvieuse et ombrageuse Hope Hack. Sur cette île où tout y est gris, terne, et déprimant, l’industrie lourde et ses fumées denses confondues avec les nuages y sont révérées comme un don de Dieu. C’est ici en effet que se trouve la plus grosse usine d’armement chargée de fournir le Gouvernement Mondial, cela, en partant des mousquets jusqu’aux pièces artilleries les plus impérieuses.

Ici, l’air y est humide et les gueules maussades. Malgré ce statut de principal fournisseur de la Grande Mouette en engins de mort, la population locale n’y vit pas bellement. Les pirates, sur place, ne font que rarement l’objet d’interpellations par la Marine dont on jurerait les effectifs - pourtant bien sur place - résolument absents.

Ceux-ci ne sortent que rarement de leur garnison. La hiérarchie est en effet si bien soudoyée par quelques mécènes révolutionnaires, qu’elle ne manque jamais de tenir ses chiens en laisse. La Révolution sur place, à présent hors de la vue du Gouvernement Mondial, détourne ainsi certaines armes des usines à l’intention des siens, mais par cargos discrets. Cela, non sans manquer de saboter les armes destinées aux théâtres de guerre conduisant la Marine contre la Révolution.

Du fait de la corruption ambiante, même les pirates peuvent profiter du laxisme garanti sous parapluie révolutionnaire. La Révolution sur place n’a que des moyens pour soudoyer, mais pas assez d’effectifs pour intervenir et rétablir l’ordre. Aussi la population de Hope Hack pâtit chaque jour un peu plus des exactions flibustières sur son territoire.

Les crimes à Hope Hack, sont en effet légion ; la population locale se trouvant dans un angle mort du Gouvernement Mondial, qui plus est ignorée de la Révolution du fait que celle-ci ait d’autres fers au feu dans les manufactures industrielles. Par voie de conséquence, des milices privées se sont créées pour lutter contre la piraterie. La Révolution voit d’un très mauvais œil cet élan quasi-insurrectionnel, payant en plus la Marine pour mater de simples locaux cherchant à se défendre désespérément de la piraterie.

De cet état de fait navrant, il en résulte une situation politique absurde où la population civile, perdue dans un environnement précarisée par des luttes informelles, se retrouve non seulement ignorée, mais persécutée par le Gouvernement Mondial ainsi que la Révolution, car représentant une menace pour leurs magouilles autour des armements.

Port-Cendré

Constituant le principal accès à Hope Hack, Port-Cendré se présente comme un lieu sinistre où le ciel y est sombre et les nuits ténébreuses. Les vents de l’île conduisent en effet les rejets des industries au-dessus de cette ville assombrie par les occasionnelles pluies de cendre venues tout recouvrir de suie.
C’est dans cette enclave où les pirates s’y trouvent les plus nombreux. Les rades y sont pléthoriques, malfamés et les trafics divers. On n’y trouve évidemment pas l’ombre d’un uniforme de Marine.

Les usines d’Hope Hack

Comme une mélopée sinistre où les percussions, les sifflements et les grincements divers constitueraient le seul orchestre, les usines, ici, trouvées loin des villes en un immense complexe d’acier, de tuyaux et autres boyaux de fer, émettent une fumée poisseuse en continu dispersée dans les environs comme un brouillard noirci. C’est ici que les aciéries et autres manufactures d’armes s’y sont développées comme au milieu d’une champignonnière lugubre. La lumière du soleil, en ce lieux, ne perce que rarement la fumée noire venue recouvrir le ciel. La lueur provient alors des divers fourneaux venus lécher l’horizon de leurs faisceaux rougeoyants et infernaux.
Il en sort parfois des incongruités ; des immenses robots contrôlables de l’intérieur dont la Révolution ne se prive pas de faire usage sur place.

Blanbaste

Petit trésor architectural et fierté de l’île, Blanbaste – autrefois « Blanc-Bastion » - constituait l’attractivité de l’île avant que les usines ne ternissent la réputation d’Hope Hack. Les bâtiments sont à présent investis par les civils armés qui s’y retranchent pour échapper aux sorties de la Marine. C’est là-bas qu’on trouve les hommes et femmes disposés à lutter contre la piraterie. Ce n’est pas la révolution qu’ils recherchent, rien qu’un retour à l’ordre et la fin de la corruption.

The Rosfield Institute

The Dark Obituary, la Rose Noire de Grand Line ou également connue sous le nom de Rosfield X, est un programme de formation secret qui impliquait de prendre des orphelins et de les transformer en espions et assassins d'élite connus sous le nom d’épines noires. Fondée en 1482 par un couple de scientifiques retraités du gouvernement mondial ; Albert et Erika Rosfield. La création de The Dark Obituary était dans le but de devenir une référence à part entière dans la communauté de l'Ombre. La Rose Noire est souvent sollicitée par des partis neutres pour tous genres de missions dans le monde interlope : Du retrait d’informations sensibles au meurtre organisé.

Aujourd’hui l’institut inspire la peur et le respect dans le milieu. Il prospère secrètement à la cathédrale Rebirth sur l’île Hope Hack à Blanbaste. L’opération est dirigée d’une main de fer par Achlys Rosfield après le malheureux mystérieux décès de son mari.

Si, jusqu'à ce jour, l'Institut a pu se fondre dans l'absolue clandestinité, il le doit à l'ombrage porté sur la Marine par les pots-de-vin révolutionnaires. La Révolution elle-même ignore que, par ses manigances, elle a permis de faire prospérer un haut-lieu de la criminalité organisée sur Hope Hack.

Garnison de la Marine

Armée Révolutionnaire

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