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Narrateur
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Lun 25 Sep 2023 - 11:59
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Base du G-6

Affiliation : Gouvernement Mondial

Superficie : 5000

Effectif Marine : 5000

Effectif Révo : /

Effectif Pirate : /

Milice Locale : /


La base du G-6 établie sur Grand Line réunit en son sein les jean-foutres et les plus aventureux matelots que comporte la Marine dans ses rangs. Les uns se plaisent à s’y rendre car les interventions sont rares, bien que les exercices soient nombreux et l’entraînement exigeant. Les autres, quant à eux, savent qu’en cas de conflit de haute-intensité sur quelque île affiliée à Grand Line, leur présence sera nécessairement requise. Les plus beaux théâtres d’opérations leur sont forcément destinés ; ceux-ci comptant aussi parmi les plus rares.

Ainsi, la base du G-6 a été fondée afin d’y loger des renforts de poids, ses effectifs étant alors susceptibles d’intervenir en force auprès toutes les îles affiliées au Gouvernement Mondial qui en prononceraient la requête. Des razzias d’envergure et autres révolutions armées appelent généralement à leur prompte intervention. Avec de quoi remplir une dizaine de cuirassés à peine, les cinq mille hommes armés du G-6 valent chacun dix des leurs établis dans d’autres garnisons.

L’entraînement, à la base du G-6, y est draconien, voire même mortel. Les exercices et manœuvres se font en effet en conditions réelles. Même si les balles tirées sont en bois et le sabre tout autant, les hématomes et les os brisés n’en sont pas moins douloureux. Beaucoup dans leurs rangs n’ont pas un seul fait de guerre à leur actif et tous, pourtant, affichent des gueules cassées vétérans.
Il ressort de cette discipline de fer un contingent d’hommes endurcis dont l’irruption sur un champ de bataille peut suffire à faire la différence dans un conflit armé. Il va de soi que les rares interventions du G-6, du fait qu’elles soient spontanées, ne s’embarrassent que rarement des protocoles et des lois inhérentes à la guerre. Le drapeau blanc, quand il est brandi face à eux, n’a vocation qu’à servir de linceul.

Toutefois, les demandes de renforts armés étant d’autant plus rares que les guerres de haute intensité sont occasionnelles, conduit immanquablement les matelots à l’oisiveté. Aussi, pour tromper leur ennui sans trop faire de grabuge, l’amirauté ne leur trouva, comme seul réconfort, que quelques paquets de cartes afin de se distraire. Ce que tous firent avec brio.

Le poker fut naturellement le jeu de prédiction de cette mauvaise troupe. On ne paria au départ que des cacahuètes, puis de broutilles, jusqu’à ce que les liasses commencèrent à s’amonceler sur la table de jeu et que des salaires entiers furent perdus sur un brelan. Le vice-amiral en charge de ses hommes hésita alors à supprimer ce jeu ruineux. Seulement, l’exercice consistant à ôter un jouet d’entre les dents d’un molosse était réputé périlleux. Ôter la seule source de distraction à ces hommes, aussi malsaines pouvait-elle être, n’aurait conduit qu’à l’indiscipline.

Toutefois, ce même vice-amiral, parce qu’il savait faire un bien d’un mal, sut mettre à profit cette propension maladive qu’avaient ses hommes à trop jouer aux cartes. Ceux-ci, en effet passés maître dans l’art du bluff et du savoir-miser, étaient, sans le savoir, devenus des champions de la discipline. Aussi, leur officier de tutelle parvint – au terme de négociations laborieuses – à négocier un événement pour le moins expérimental. Il avait obtenu en effet qu’un tournoi de poker, annuellement, puisse être organisé au G-6. Une telle compétition de haute volée, pour originale qu’elle était à en considérer là où elle se déroulait, attira les curieux d’abord, puis les professionnels ensuite.

Les hommes du G-6 étant devenus émérites dans l’art de savoir rafler les mises, des sommes folles, chaque année, étaient ainsi soutirées aux nombreux joueurs venus s’essayer à les affronter. Ce qui n’empêcha pas ces derniers de réitérer le vice à chaque nouvelle session. Le Tournoi du G-6, ainsi sobrement intitulé, était alors devenu un quelques années un phénomène mondial. On y venait en effet depuis les fonds du Nouveau Monde pour plumer de la Mouette.
Le Gouvernement Mondial, bien entendu, prélevait une taxe considérable sur les gains du vainqueur si celui-ci portait l’uniforme. De quoi ainsi largement renflouer les dépenses du G-6.

Il va de soi que pareil tournoi, en lieu si sensible, exige naturellement que les candidats s’y présentent sans arme et sans prime. On laisse murmurer cependant, comme une une brise sur une eau placide, quelques rumeurs douteuses quoi que vraisemblable. On dit que des pirates et autres révolutionnaires, aidés par les facultés d’un Fruit du Démon, se présentent parfois à l’affaire sous une autre apparence. De quoi ainsi pimenter considérablement les enjeux.
Les quartiers de la base
Bien que le contexte martial soit étendu à l'île toute entière, forteresse oblige, on y a aménagé des quartiers commerçants tenus par des auxiliaires de Marine. Ainsi, les soldats peuvent y emménager et y vivre avec leur famille sans être lésés au regard du confort matériel.
   
salle de la finale du Tournoi du G-6
Poque R
Salle cossue où l'on peut prolonger le Tournoi du G-6 sur plusieurs jours et nuits durant. Outre les strictes capacités des joueurs à savoir user des arcanes du poker, c’est aussi une lutte d’endurance que l’on se mène ici.

Les candidats capable de tenir la pression sur une telle durée sont souvent approchés en catimini par des sous-officiers cherchant à les enrôler. De quoi garnir plus conséquemment les rangs de la Marine grâce à un Soft Power induit par le jeu. Tel événement que celui-ci, en effet, contribue à redorer l’image du Gouvernement Mondial auprès du monde entier. Ce Gouvernement Mondial apparaissant alors comme plus libéral et abordable dans ses lois réputées inflexibles.

Dans cette salle de jeu, au milieu des parties de cartes, sommeille un potentiel diplomatique latent servant à séduire les instances non-affiliées au Gouvernement Mondial. Qui plus est, avec une place de spectateur se monnayant cent-mille berries l’unité, sans compter une mise de départ pour chaque joueur équivalente à un million de berries, l’enjeu financier n’en est alors que plus conséquent.
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