[FICHE D'ÎLE] de l'Îlot Chapo

Sur Îlot Chapo, on dit que le terreau y est plus favorable que nulle part ailleurs pour l’émergence de Fruits du Démon dans ses forêts denses. D’après les études du bureau de recherche de New-Groseade, 20% des Fruits du Démon, après la mort de leur détenteur, poussent en effetsur cette île en particulier.
Personne ne sait trop à quoi est dû ce phénomène. Le fait est que chaque fois qu’un détenteur de Fruit du Démon est tenu pour mort par les journaux, des vagues entières de prétendants aux pouvoirs maudits se ruent sur place avec l’espoir défini de pouvoir en faire bombance.

Îlot Chapo n’ayant qu’assez peu de ressources à sa disposition pour être autosuffisante, profite ainsi de cette manne à touristes constante pour développer ses infrastructures. Cet écosystème vertueux, permis par l’arrivée massive de « Prospecteurs de Fruits », garantit dès lors une relative prospérité à ses habitants qui, avant l’étude relative à la pousse des Fruits du Démon, n’était peuplée que de relatifs arriérés dans des villages rupestres.

La population étrangère établie sur place, bien que contribuant à la richesse du royaume, est cependant trois fois supérieure à la population locale. La garnison n’ayant que peu d’effectifs à sa disposition, la Marine, péniblement, s’efforce alors à se montrer habile afin de faire du maintien de l’ordre pacifique pour ne pas aggraver la situation. Les autorités, alors, marchent sur des œufs puisque que le moindre incident majeur pourrait avoir de lourdes conséquence. D’autant qu’il suffit qu’un Fruit du Démon soit découvert pour qu’une bataille violente s’organise entre tous les Prospecteurs en dépit de l’amitié qui s’est forgée entre eux.

La Révolution, naturellement, a infiltré le flux de ces « Prospecteurs», titre donné à ceux qui viennent sur place en espérant y cueillir un Fruit du Démon. Installée ici, elle cherche à se débrouiller pour que l’ordre – déjà précaire – ne soit plus maintenu. Cela, en créant des incidents faussement imputés à la Marine ainsi qu’aux autorités locales. Sur cette vaste poudrière apparemment paisible que constitue Îlot Chapo, la Révolution, bien qu’en petit comité, s’emploie à y craquer sans cesse des allumettes par-dessus.

Il est à noter que c’est à Îlot Chapo qu’a été découvert l’art subtil et très difficile à pratiquer qu’est le Color Trap. On compte d’ailleurs sur l’île trois praticiens de la discipline. De quoi constituer en soi une autre attraction conduisant les étrangers à découvrir les particularités locales.