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Narrateur
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Admin
Lun 31 Juil 2023 - 8:57
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Garbeige

Affiliation: Révolution

Superficie: Moyenne

Population: 94 000

Effectif Marine : 0

Effectif révo : 22 000

Effectif pirate: 1000

Milice locale : 0


Fut un temps où circulait une blague parmi le rang des officiels du Gouvernement Mondial : « La Révolution est si représentative d’elle-même qu’on la trouve dans un tas d’ordure ». On faisait alors référence aux assises révolutionnaires établies à Garbeige. Quarante ans après la proclamation d’une nation révolutionnaire sur place, on rigole beaucoup moins en hauts lieux. Et pour cause, c’est de Garbeige qu’ont émergé la plupart des réseaux révolutionnaires à travers les Blues. Ces mêmes réseaux qui, partout ou presque, font la prospérité financière de la Révolution balbutiante.

Garbeige n’est pas une île à proprement parler, mais un amas de détritus agglomérés entre eux. Ces déchets – pléthoriques –  ont pour insigne particularité d’être tombés du ciel.  Tous proviennent en effet d’une île céleste située au-dessus de ce qui sera devenu leur déchetterie du fond des Blues. Là-haut, on ne brûle pas les ordures, on ne recycle pas : on jette à travers les nuages comme certains terriens, aussi scrupuleux sinon moins, pourraient les jeter dans la mer. La superficie engendrée par ce gaspillage céleste est telle que près de cent-mille âmes trouvent ici leur subsistance.

À Garbeige, cependant, la population y est pauvre, en proie à des maladies diverses du fait de conditions insalubres. Une faction révolutionnaire, dans ce contexte de misère, a ainsi pu proliférer et prendre le pouvoir sans qu’un coup de force ne s’avéra nécessaire. Ayant tous à cœur d’assainir les conditions de vie sur place, leur investissement fut tourné vers le bien être des plus démunis dont ils ont su améliorer les conditions de vie par le bon usage du commerce.
Ainsi, les révolutionnaires ont fondé une station de recyclage, tirant le meilleur profit de ce qui leur tombe du ciel, et ayant même pu acquérir par ce biais de très nombreux Dials réparés par leurs soins.

Garbeige, malgré sa pauvreté, est ainsi devenue l’épicentre des canaux d’argent transitant au sein des réseaux Révolutionnaires. C’est ici qu’on finance la Révolution, en vendant des Dials réparés puis vendus hors de prix sur le marché noir. L’argent qui en résulte profite autant aux locaux qu’à l’effort de guerre révolutionnaire. De nombreux médicaments parviennent aujourd’hui à Garbeige grâce aux multiples réseaux révolutionnaires, endiguant ainsi les épidémies qui, il y a dix ans encore, étaient ici monnaie courante.

Les ateliers de recyclage de Garbeige, comptant parmi les mieux élaborés au monde, ont permis d’élaborer des automates incinérateurs ambulants.
Ces robots rudimentaires, très lourds et difficiles à renverser ou même ébranler,  arpentent alors Garbeige pour brûler les déchets qui peuvent l’être. Ces déchets, dans leur programmation, incluent cependant tous les étrangers potentiels. L’île étant en effet dans le viseur du Gouvernement Mondial, la présence d’inconnus sur place intime très vite à la vigilance sinon à la violence. Il est bon de faire profil bas en ce lieux à moins d’avoir su contribuer à l’effort de guerre révolutionnaire.
Les Recyloires
Les Recyloires
Au milieu des brumes méphitiques et ordurières, juchés sur des monceaux de déchets, les recycloires, vastes ateliers de recyclage et d’incinération, constituent le poumon économique de la Révolution. L’odeur, aux alentours, y est écœurante et insoutenable bien que l’on s’y habitue à force de s’y exposer. La chaleur y est en outre suffocante tant les fours – dont la combustion est alimentée par les déchets – crachent leur flamme intensément. C’est aussi ici qu’on retape les Dials abîmés qui seront ensuite transmis aux vendeurs ambulants de la révolution.
 
Les Confins
Rue Bish
En périphérie, presque en exil pourrait-on dire, un vaisseau nauvragé, dont la dépouille de bois est de bien sombre présage, tient dans ses restes un laboratoire clandestin où nulle n'est tenu de s'y rendre. Il se dit qu'en ces lieux, le plus prestigieux scientifique du monde y a établi ses quartiers et son atelier. À venir y fouiller de trop près, on y trouve merveilles et malheurs, fruits d'un esprit génial, quoi qu'un brin torturé.
 
Les Brûletout
Les Brûletout
Incinérateurs ambulants et automatisés, ces robots grinçants, faits de métaux recyclés, déambulent et récupèrent les denrées ne pouvait être recyclées afin de les brûler. Gare aux touristes et autres envahisseurs, car ces robots brinquebalant font aussi office de gardiens, capables, depuis le four qui leur sert de corps, de faire jaillir des flammes alimentées par les ordures ingérées.
 
Litter Hall
Litter Hall
Afin qu’ils puissent échapper à l’odeur des ordures, des fumées des recycloires et, plus encore, aux maladies, la Révolution, en récupérant les carcasses de vaisseaux tombés des cieux, ont été en mesure d’établir tout un ensemble d’habitations le long des côtes. Là, l’air y est plus respirable et les risques épidémiques atténués en conséquence. On y retrouve aussi divers petits dispensaires où les habitants vont s’y faire soigner gratuitement.
De par cette mesure, la Révolution à Garbeige a augmenté l’espérance de vie locale de plus de vingt années. Elle ne compte d’ailleurs pas s’arrêter en si bon chemin alors que les recycloires, toujours plus voraces et actifs, dévorent les déchets les plus dangereux afin d’assainir l’air ambiant.
 
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