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Narrateur
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Admin
Sam 23 Sep 2023 - 8:44
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BASSE TOURBE

Affiliation: Gouvernement Mondial

Superficie: Moyenne

Population: 173 000 dont 28 000 hommes-poissons occupant les places les plus importantes.

Effectif Marine : 10 500

Effectif révo : 1000

Effectif pirate: 5000

Milice local : 10 000


En dépit d’une politique hostile exprimée à l’endroit des hommes-poissons, le Gouvernement Mondial sait s’aménager des alliés parmi toutes les races et nations de ce monde. Là où va l’argent et l’ordre, la Mouette rôde. Aussi, celle-ci se sera un jour perchée sur l’épaule de ce que les hommes-poissons comptaient de bourgeoisie parmi leurs rangs.

L’union raciale, en tout temps et en tout lieu, a toujours été un mythe entretenu par des factieux et autres chefs de guerre afin de grouper davantage d’effectifs face à une menace commune. Mais en temps de paix – aussi relative soit-elle – la solidarité entre membres d’une même race ne fait jamais long feu. Les intérêts économiques primant toujours.
Or, si la base populaire des hommes-poissons sédentaires a intérêt à l’autarcie et ne jamais s’approcher du Gouvernement Mondial, en allié ou en ennemi, il n’en va pas de même pour les plus riches d’entre eux. Considérant toutes ses îles, ses capitaux, son prestige et son influence politico-militaire, le Gouvernement Mondial représente en effet une opportunité en or pour les milieux affairistes qui s’en trouvent tenus à l’écart. D’où une entente secrète entre les gros bonnets de l’Île des Hommes-Poissons ayant débouché sur un projet ourdi durant près de dix ans : Basse Tourbe.

L’histoire de cette île engloutie part d’un projet consistant à installer la bourgeoisie amphibienne dans un coin des Blues. Là où les échanges avec le gouvernement mondial seront facilités et leur sécurité, autrement mieux garantie que sur le Nouveau Monde. Grâce à la technologie de New-Groseade permettant de repousser l’eau sans la disperser, les scientifiques mobilisés par le Gouvernement Mondial sont ainsi parvenus à élaborer une île sous la surface de l’eau pouvant être arpentée par les spécimens dépourvus de branchies. De là fut élaborée une cité riche et cossue où les partenariats économiques du Gouvernement Mondial, mêlés aux investissements des hommes-poissons, s’y avèrent prolifiques et rentables.

Du reste, Basse Tourbe contribue pour beaucoup à atténuer les stéréotypes que peuvent avoir les autres races à l’égard des hommes-poissons. Ceux qui habitent ici, du fait de leur patrimoine, s’illustrent en effet par leur relative sophistication, ainsi que leur savoir-vivre. De quoi ainsi tordre le cou à la réputation de sauvagerie associée aux hommes-poissons, celle-ci étant notamment induite par la piraterie et l’absence d’échanges entre les races.

Toutefois, bien que les hommes ici cohabitent sans peine avec les hommes-poissons ayant investi la place au point de s’en accaparer le pouvoir décisionnel, le caractère idyllique de Basse Tourbe est à relativiser. Du moins, selon le point de vue adopté.

Malgré l’opulence ambiante et, en dépit de la bonne gestion politique, Basse Tourbe souffre de divers écueils. En premier lieu, le coût de la vie y est prohibitif. On estime en effet que tous les prix pratiqués à Basse Tourbe, en moyenne, sont près de cent fois supérieurs à ceux proposés ailleurs. Les denrées qu’on y trouve ici sont rares et même parfois impossible à obtenir sur les Blues ; mais elles sont aussi inabordables. Qui plus est, la rapidité du développement de l’île et son attractivité pour les capitaux venus d’ailleurs ont œuvré considérablement au contexte inflationniste. Il en résulte que Basse Tourbe est devenu un paradis pour les nantis cosmopolites issus de tous horizons, mais une forteresse impitoyable pour qui n’a pas le porte-feuille suffisamment garni. La discrimination, ici, ne s’accomplit plus sur des critères raciaux, mais strictement économiques.

En outre, cette hiérarchisation sociale aura été poussée si loin que le Gouvernement Mondial, dans ses grandes largesses, aura consenti à autoriser la pratique de l’esclavage sur place. Ainsi, il n’est pas rare – et pour le moins choquant – de voir des hommes-poissons bien lotis traîner derrière eux des esclaves. Les esclaves, en ces terres, le deviennent généralement au terme d’un endettement qui, parce que la créance ne peut être recouvrée, contraint alors à devoir se vendre soi-même et parfois même sa famille afin de la payer.

Les plus grosses firmes installées sur place se situent notamment dans le secteur de la banque, du commerce avec Grand Line, de l’esclavage, ou dans la proposition de gardes du corps. La Cross Guild bénéficie en effet d’une antenne assez fournie sur place dont les chasseurs de primes implantés se spécialisent comme gardes du corps. Les hommes-poissons les plus influents, ainsi, se baladent entourés d’hommes armés autant chargés d’assurer leur sécurité que de démontrer ostensiblement leur opulence.
Le Tourbillon
Le Tourbillon
Nombreux sont les aventuriers à s’être faits une frayeur en s’embarquant – volontairement ou non – dans le siphon d’accès conduisant à Basse Tourbe. Car c’est ainsi qu’on y pénètre, en descendant une colonne d’eau tourbillonnante pour terminer son parcours sur une mer située sous la mer afin d’y poursuivre sa navigation. La première expérience est toujours crispante, mais ce passage a contribué à faire la renommée ainsi que la singularité de l’île.
   
La Mer sous la Mer
La Mer sous la Mer
Aussi appelée la « Mémère » par les habitués, il s’agit d’une mer aménagée sous le surface de West Blue. Cette même surface qui, si on lève la tête, constitue le toit et le ciel de Basse Tourbe. Une incongruité qui n’est alors pas naturelle, mais induite par la technologie de New-Groseade permettant de repousser l’eau dans la disperser. Une technologie réputée très coûteuse à mettre en place et que les hommes-poissons auront payé pour plusieurs dizaines de milliards afin de consolider l’infrastructure sous-marine. Investissement très vite renfloué grâce au potentiel économique de l’île lorsque celui-ci parvînt à maturation.
Bubble Square
Bubble Square
N’hésitant pas à mettre les petits plats dans les grands, les architectes chargés de l’urbanisme, en associant la technologie du Gouvernement Mondial à des idées neuves, ont construit une ville toute entière autour d’un immense roi des mers inoffensif. Celui-ci vogue alors dans la partie encore immergée de l’île, au-dessus de la « Mémère ». L’intérieur des bâtiments est évidemment au sec. Le quartier est principalement bancaire, c’est là où de nombreux malheureux vivant sur place vont s’endetter au point de finir pour beaucoup en esclavage.
L’esclavagisme
L’esclavagisme
Ici, l’esclavagisme n’advient que par la dette. Une clause dans les contrats de créance stipule ouvertement que celui qui ne s’acquitterait pas de ses dettes serait sujet à l’esclavage. Les hommes-poissons étant les seuls à tenir la banque à Basse Tourbe, ils sont ainsi les seuls propriétaires d’esclaves sur place. Bien que cela soit très mal vu du Gouvernement Mondial, les revenus faramineux engendrés par l’île permettent d’apaiser leur colère.
Cet événement aura conduit cependant un sentiment révolutionnaire larvé sur place, celui-ci étant teinté de racisme. Qu’un homme-poisson – aussi riche soit-il – réduise des humains en esclavages tend en effet à indisposer certaines sensibilités raciales.
Le Retourbillon
Le Retourbillon
Puisqu’il faut bien se sortir de sous la mer bleue afin de rejoindre North Blue, les ingénieurs ont développé un prototype de tourbillon inversé qui, du fait de l’activation de Jet Dials et autres Breath Dials immergés, permettent, sur l’activation d’un simple bouton, de générer un tourbillon ascendant afin de retourner sur la mer bleue. Attention toutefois à vos dépenses, une telle manœuvre coûte dix millions de berries.
À Basse Tourbe, on peut y faire fortune facilement, mais à condition seulement d’y venir les poches pleines et en gardant suffisamment pour partir. Trop nombreux sont ceux à s’être embarqués ici et, sans moyens de partir, se sont endettés jusqu’à atteindre le statut d’esclave.
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